Premières (et deuxièmes) impressions

am Flughafen in Brüssel (fr.: à l’aéroport de Bruxelles)

Le voyage à Lomé :

Je suis partie très tôt le matin du 25 août, après seulement une heure et demie de sommeil – à cause de l’excitation et des manœuvres de rangement (car ceux qui me connaissent savent que j’ai toujours tendance à emporter trop de choses, peu importe où je vais). Mais nous avons finalement réussi et tout s’est bien passé à l’enregistrement des bagages à l’aéroport, ce qui a été un grand soulagement pour moi. Puis est venu le moment de dire au revoir à ma famille, ce qui ne s’est certainement pas fait sans larmes (des deux côtés), même si cela me paraissait totalement irréel de devoir dire au revoir pour 12 mois.

Le premier vol de Hambourg à Bruxelles n’a duré qu’une heure et demie et, à notre grande joie, Lara et moi sommes arrivées presque en même temps et nous nous sommes croisées immédiatement. Le temps d’attente est passé beaucoup plus vite que prévu, même si nous étions si fatiguées que nous avons passé la majorité du temps à parler à voix basse.

Le deuxième vol s’est aussi déroulé sans encombre : nous avons pu nous asseoir côte à côte, côté hublot. Les consignes de sécurité nous ont été chantées, ce qui avait vraiment le potentiel de rester en tête. Nous avons goûté pour la toute première fois à un repas d’avion – mais j’ai dormi presque tout le vol, à quelques interruptions près. Nous avons essayé de distinguer la France, Majorque ou le Sahara à travers les nuages, sans grand succès. Finalement, nous avons atterri pour la première fois sur le continent africain – à Accra, au Ghana. De là, il ne restait plus qu’une demi-heure de vol jusqu’à Lomé et notre excitation grandissait.

Arrivés à l’aéroport de Lomé, nous avons fait nos premières tentatives en français – plus ou moins réussies, étant donné notre état d’épuisement. Nous avons également connu notre premier moment de panique : aucune trace de nos valises sur le tapis roulant. Il nous a fallu un moment pour réaliser que nous étions devant le mauvais tapis roulant. Heureusement, tout était là intact, comme nous.

En sortant de l’aéroport, l’air chaud et étouffant de Lomé nous a enveloppées. Nous n’avons pas attendu longtemps avant d’être chaleureusement accueillis par Sélom (notre mentor) et Rodrigue (son chauffeur), qui nous ont immédiatement pris dans leurs bras. Après les présentations, ils ont chargé deux de nos valises et nous les avons suivis jusqu’à la voiture. Le trajet jusqu’à la maison de Sélom a été une véritable avalanche de nouvelles impressions. Il faisait déjà nuit noire lorsque nous sommes arrivés, mais les rues étaient encore très animées : des gens couraient et criaient partout, les motos klaxonnaient et les voitures roulaient sur des voies parfois surprenantes. Nous sommes restées assises en silence, serrées l’une contre l’autre, à laisser tout cela nous imprégner.

De cette première soirée, nous ne nous souvenons pas bien de beaucoup des conversations et présentations, sauf du délicieux dîner : des patates douces frites et des œufs brouillés aux tomates et poivrons. Une combinaison nouvelle pour nous, mais les saveurs familières nous ont réconfortées et nous avons pu nous régaler avant de nous effondrer de fatigue dans notre lit.

Les deux premières semaines et demie :

Nous sommes arrivées au Togo le 25 août, mais la rentrée scolaire n’avait lieu que le 15 septembre. Sélom nous a donc proposé de rester à Lomé avant de partir pour Kpalimé. Nous avons passé les premiers jours à dormir. Nous avons dormi 9 à 10 heures par nuit, nous nous sommes levées et nous nous sommes parfois recouchées après le petit-déjeuner pour faire une nouvelle sieste (quelquefois même avant le déjeuner). Notre temps se résumait à : manger, dormir, lire un peu, puis dormir à nouveau. Nous ne nous attendions pas à être aussi fatiguées par… l’oisiveté. Mais les nombreuses impressions – et surtout le fait de devoir constamment parler et écouter en français – nous ont épuisées.

Sélom et sa famille nous ont en tout cas beaucoup facilité notre installation et notre arrivée au Togo. Nous nous sommes senties les bienvenues et les repas étaient incroyablement savoureux – parfois un peu épicés, mais toujours végétariens spécialement pour nous (principalement avec des œufs ou du soja, c’est-à-dire du tofu, qui est étonnamment très présent ici). De plus, les fils de Sélom nous ont montré un peu le quartier, et nous avons passé d’excellents moments lors de soirées cinéma avec eux.

Malheureusement, nous n’avons pas pu voir grand-chose de Lomé. La circulation, l’absence des trottoirs, de feux et de passages piétons rendait les déplacements autonomes assez intimidants.

À la place, nous avons accompagné Sélom dans plusieurs voyages à travers le pays. En deux semaines et demie, nous avons vu une grande partie du Togo – depuis la voiture – et rencontré beaucoup de gens. Nous avons tout vu, depuis un office religieux avec bénédiction dans la grande chorale de l’église et une grande vente aux enchères, jusqu’à un enterrement et un camp de la fédération des associations de jeunesse. Nous avons visité Vo-Tokpli, Sotouboua et Atakpamé, passé notre toute première nuit à Kpalimé, dans notre futur appartement. Ces jours-là donc ont été moins une arrivée tranquille qu’un incroyable flot de nouvelles impressions : des nouvelles rencontres, des nouveaux plats (par exemple, noix de coco, ignames, adɛmɛ, la bouillie, manioc, fufu, akple ou en français : la pâte) et des défis (oui, se présenter en français devant plusieurs centaines de personnes, micro en main, pour raconter son expérience de festival, dix minutes après l’avoir appris, c’est un vrai défi !).

Mais nous avons aussi beaucoup appris, certaines choses étaient attendues, d’autres très surprenantes. Les feux rouges ? Plutôt facultatifs. Les rendez-vous ? Mieux vaut ne pas miser sur la ponctualité « typiquement allemande », à moins de vouloir attendre longtemps juste pour dire : « Moi, j’étais à l’heure ». Et d’après notre expérience, les repas pris en famille sont ici bien moins fréquents qu’en Allemagne. Notre première diarrhée, elle, était prévisible – mais pas plus agréable pour autant.

Arrivée à Kpalimé :

Quand ces deux semaines et demie se sont terminées, nous étions partagées. Triste de quitter Sélom et sa famille, avec qui nous nous étions vraiment bien intégrées. Mais aussi impatientes de découvrir notre appartement, d’être autonomes et, avant tout : d’avoir enfin nos propres chambres et notre propre espace. Lara et moi nous entendons très bien, mais deux semaines et demie dans la même pièce, sans intimité (à part aux toilettes), c’est long – même si on s’entend très bien. Nous avons donc refait nos valises (étrangement difficile, alors que nous n’avions rien ajouté), dit au revoir à notre chambre et aux habitants de Lomé, puis sommes montées dans la voiture. C’était un moment émouvant, même si nous savions que nous reviendrions à Lomé au plus tard le 3 octobre.

Le trajet a duré environ deux heures. Arrivés au Collège Protestant de Kpalimé, nos valises ont été montées dans notre appartement au premier étage, et on nous a servi une grande assiette de bananes plantains frites. Nous avons dit au revoir à Sélom et Rodrigue, qui sont repartis immédiatement et puis nous sommes restées seules dans notre appartement. Je m’étais attendue à un mélange de sentiments, mais me retrouver soudain seule d’une minute à l’autre m‘a rattrapée brutalement. En voyant l’appartement vide – rien que nous deux -, je me suis tout de suite sentie un peu seule.

Heureusement, ce sentiment a vite disparu. Ma première mission a été de trier les stocks de médicaments, sprays anti-moustiques et crèmes solaires laissés par nos prédécesseurs. Cela a pris plus de temps que prévu (nous avons encore beaucoup de réserves de tout ; donc nous n’aurons certainement pas de coups de soleil parce que nous n’avons plus de crème solaire).

Plus tard dans la journée, nous avons été accueillies par le directeur du collège, qui habite juste en face, puis nous sommes allées faire des courses avec Saviour, le professeur de musique et notre référent ici. Il nous a déjà montré beaucoup de choses et nous a accompagnées au marché pour nos premières fois.

Dès le premier soir, une longue coupure de courant nous a plongées dans le noir. Notre premier dîner (très créatif : pâtes à la sauce tomate) s’est donc déroulé à la lumière des bougies et des lampes de poche de nos téléphones. Quand le courant est revenu, nous avons voulu en profiter pour lancer une lessive (la machine à laver est un véritable luxe ici, mais nous en sommes très reconnaissantes). Malheureusement, nous avons eu la mauvaise idée d’allumer la bouilloire en même temps… Résultat : disjoncteur sauté, et noir total, pour la deuxième fois de la soirée. Heureusement, nous avons pu rapidement prévenir le gardien, et quelques minutes plus tard, la lumière était de retour. Mais cela nous a une fois de plus clairement montré que l’approvisionnement constant et fiable en électricité et en eau, comme en Allemagne, est un vrai privilège – et loin d’être la norme pour beaucoup de personnes dans le monde.

Les jours suivants étaient encore des jours de vacances. Nous avons donc eu le temps de faire un grand ménage (comme un rite d’installation), de déballer nos affaires, d’aller au marché pour la première fois, d’explorer un peu la rue, de rencontrer quelques commerçants et professeurs du collège, et de visiter l’église pour la première fois.

Globalement, cette période nous a permis de nous habituer à vivre seules et à ne compter que sur nous-mêmes – ce que nous avons, je trouve, très bien réussi. Nous avons commencé à nous sentir très à l’aise dans notre appartement, où nous passerons les 12 prochains mois.

Amicalement et à bientôt ! 🙂

Erste (und zweite) Eindrücke

am Flughafen in Brüssel (à l’aéroport de Bruxelles)

Hinreise:

Los ging es für mich am 25.08. sehr früh morgens, nach nur eineinhalb Stunden Schlaf aufgrund von Aufregung und Umpackmanövern (denn wer mich kennt, weiß, dass ich wirklich immer und egal wohin ich fahre, viel zu viel einpacke). Am Ende haben wir es aber geschafft und bei der Gepäckaufgabe am Flughafen hat alles geklappt, was für mich schon eine große Erleichterung war. Danach kam der Abschied von meiner Familie, der definitiv nicht ohne Tränen ablief (auf beiden Seiten), auch wenn es sich für mich total surreal angefühlt hat, sich wirklich für 12 Monate zu verabschieden.

Der erste Flug von Hamburg nach Brüssel ging nur knapp eineinhalb Stunden und zu unserem großen Glück sind Lara und ich fast gleichzeitig dort angekommen und quasi direkt durch Zufall ineinander gerannt. Unsere Wartezeit verging viel schneller als erwartet, und das, obwohl wir beide so müde waren, dass wir uns die meiste Zeit nur angeschwiegen haben.

Auch der zweite Flug verlief reibungslos und wir durften uns sogar umsetzen, sodass wir nebeneinander und am Fenster sitzen konnten. Die Sicherheitseinweisung wurde per Song abgespielt, der wirkliches Ohrwurm-Potenzial hatte, es gab für uns beide das allererste Mal Flugzeugessen, aber die meiste Zeit habe ich eigentlich mit ein paar Unterbrechungen geschlafen. Immer wieder haben wir versucht, etwas von der Welt unter uns durch die Wolken zu sehen: Frankreich, Mallorca, die Sahara, aber so richtig gut hat das durch die Wolken nicht geklappt. Schließlich sind wir das erste Mal auf dem afrikanischen Kontinent gelandet, nämlich in Accra, Ghana. Von dort ging es nur noch ca. eine halbe Stunde weiter bis Lomé und die Aufregung bei uns stieg.

Am Flughafen in Lomé angekommen, haben wir die ersten Versuche gestartet, Französisch zu sprechen. Das hat in unserem völlig erschöpften Zustand nur so mehr oder weniger geklappt. Außerdem gab es den ersten Moment der Panik: Wir haben unsere Koffer auf dem Laufband nirgendwo gefunden. Bis wir verstanden hatten, dass wir am falschen Laufband standen und unsere Koffer zum Glück genauso problemlos angekommen waren wie wir, hat es einen kurzen Moment gedauert.

Kaum dass wir aus dem Flughafen rausgegangen sind, wurden wir von der warmen, stickigen Luft Lomés empfangen. Wir mussten zum Glück nicht lange warten, bevor wir von Sélom (unserer Mentorin) und Rodrigue (ihrem Fahrer) direkt durch eine Umarmung sehr herzlich begrüßt wurden. Die beiden haben sich vorgestellt, sich zwei unserer Koffer geschnappt und schon sind wir, ihnen hinterher, zum Auto gelaufen. Die Fahrt zu Sélom nach Hause ist wirklich eine Überflutung mit neuen Eindrücken gewesen. Es war schon stockdunkel, als wir ankamen, trotzdem waren die Straßen noch super belebt, überall liefen und schrien Menschen, hupten Motos und fuhren Autos auf sehr interessant gewählten Spuren. Wir saßen beide nur stumm da, haben uns aneinander festgehalten und all das auf uns wirken lassen.

Vom ersten Abend ist nicht besonders viel aus den paar Gesprächen und Vorstellungen hängen geblieben, außer dem sehr leckeren Abendbrot: Es gab frittierte Süßkartoffel und Rührei mit Tomate und Paprika. In der Kombination hatten wir das so zwar noch nie gegessen, trotzdem waren die vertrauten Geschmäcker sehr tröstlich und wir konnten richtig zulangen, bevor wir total kaputt ins Bett gefallen sind.

Die ersten zweieinhalb Wochen:

Angekommen sind wir in Togo also am 25.08. Die Schule hat aber erst am 15.09., also drei Wochen später, wieder begonnen. Deshalb hat Sélom vorgeschlagen, vorerst in Lomé zu bleiben, bevor wir nach Kpalimé fahren. Die ersten paar Tage haben wir hauptsächlich mit Schlafen verbracht. Wir haben nachts bestimmt 9-10 Stunden geschlafen, sind aufgestanden und haben uns teilweise schon nach dem Frühstück wieder hingelegt und nochmal (Vor-)Mittagsschlaf gemacht. Unsere Zeit bestand also aus Essen, vielleicht noch ein bisschen Lesen und Schlafen. Damit hatten wir beide auch irgendwie gar nicht so gerechnet, dass wir vom Nichtstun SO kaputt sein würden. Aber die vielen Eindrücke und vor allem auch das konstante Französischhören und -sprechen, haben dann wohl doch ihren Tribut gefordert.

Sélom und ihre Familie haben uns das Einleben und die Ankunftszeit in Togo auf jeden Fall um einiges erleichtert. Wir haben uns dort super willkommen gefühlt und haben unglaublich leckeres Essen bekommen, das zwar manchmal ein bisschen scharf, aber extra für uns immer vegetarisch war (meistens mit Ei oder Soja, also quasi Tofu, was es hier überraschend viel gibt). Außerdem haben uns Séloms Söhne ein bisschen was vom Viertel gezeigt und bei den gemeinsamen (Harry Potter-)Filmabenden hatten wir auch sehr viel Spaß.

Viel von Lomé gesehen haben wir in der Zeit zwar leider nicht, weil der Verkehr und die sehr belebten Straßen ohne Gehwege, Ampeln und Zebrastreifen doch ziemlich einschüchternd waren, was das eigenständige Fortbewegen ein bisschen erschwert hat.

Stattdessen haben wir Sélom in den zweieinhalb Wochen aber auf mehrere Trips begleitet und dabei schon vergleichsweise viel von Togo (vom Auto aus) gesehen und seehr viele Menschen kennengelernt. Von einem Gottesdienst samt Einsegnung in den Grand Chorale der Kirche und großer Versteigerung, über eine Beerdigung und ein Camp de Jeunesse, war alles dabei. Dabei haben wir Vo-Tokpli, Sotouboua und Atakpamé bereits gesehen und auch unsere allererste Nacht in Kpalimé, in unserer eigenen Wohnung verbracht. Unsere ersten zweieinhalb Wochen waren also weniger ein ruhiges Ankommen, als eine unglaubliche Flut an neuen Eindrücken, Menschen, neuem Essen (z. B. Kokosnüsse, Yams, Adɛmɛ, la bouillie, Maniok, Fufu, Akple oder auf Französisch la pâte) und Herausforderungen (ja, sich auf einmal vor mehreren hundert Leuten mit einem Mikro in der Hand auf Französisch vorzustellen und von seinen eigenen Festivalerfahrungen zu berichten, ist definitiv eine Herausforderung, wenn man das ganze 10 Minuten vorher erst gesagt bekommt!).

Wir haben aber auch direkt sehr viel gelernt, was für uns teils erwartete und teils sehr unerwartete Überraschungen waren. Verkehrsregeln mitsamt roten Ampeln sind tendenziell eher optional, bei zeitlichen Absprachen darf man sich eigentlich nicht an der „typisch deutschen“ Pünktlichkeit orientieren, außer man möchte gerne viel Zeit mit Warten verbringen, nur um sagen zu können: „Also ich war ja pünktlich da“, und auch das gemeinsame Einnehmen einer Mahlzeit als Familie ist unserer bisherigen Erfahrung nach deutlich weniger Norm, als wir es aus Deutschland gewohnt sind (unser erstes Mal Durchfall dagegen war ziemlich erwartet, das hat es aber trotzdem nicht besser gemacht).

Ankunft in Kpalimé:

Irgendwann waren diese ersten zweieinhalb Wochen rum, was zum einen sehr traurig war, weil wir uns in der Zeit in Lomé wirklich gut eingelebt und Sélom und ihre Familie sehr ins Herz geschlossen haben. Andererseits waren wir auch voller Vorfreude auf unsere Wohnung, darauf, auch mal für uns selbst verantwortlich zu sein, tun und lassen zu können, was wir wollten, und vor allem auch darauf, eigene Zimmer und eigene Betten zu haben. Zwar verstehen Lara und ich uns nach wie vor sehr gut, aber zweieinhalb Wochen permanent im gleichen Raum zu sein, gar keine Privatsphäre oder wirkliche Me-Time zu haben (außer auf der Toilette) und die GANZE Zeit aufeinander rumzuhängen, das wird auf jeden Fall irgendwann anstrengend, ganz egal, wie gut man sich versteht. Wir haben also unsere Koffer wieder eingepackt (was aus irgendeinem Grund auch wieder ein bisschen schwierig war, dabei hat sich mein Gepäck ja in der Zeit in Lomé nicht vermehrt), haben uns von unserem Zimmer und den Menschen in Lomé verabschiedet und sind ins Auto gestiegen. Das war echt unerwartet traurig und emotional, obwohl wir zu dem Zeitpunkt sogar schon wussten, dass wir spätestens am 03.10. wieder in Lomé sein würden.

Die Fahrt verlief sehr unspektakulär und nach knapp zwei Stunden sind wir am Collège Protestant in Kpalimé angekommen. Unsere Koffer wurden für uns in unsere Wohnung in den ersten Stock getragen, wir haben noch eine große Portion frittierte Kochbanane hingestellt bekommen, haben uns von Sélom und Rodrigue verabschiedet, die direkt wieder gefahren sind, und sind dann allein in unserer Wohnung zurückgeblieben. Ich hatte auf jeden Fall sehr gemischte Gefühle erwartet, aber dann irgendwie doch plötzlich von einer Minute auf die andere allein gelassen zu werden, war auf jeden Fall sehr ernüchternd, und als ich mir der ganzen leeren Wohnung nur für uns zwei bewusst geworden bin, habe ich mich direkt ein bisschen einsam gefühlt.

Zum Glück ist das Gefühl aber relativ schnell verflogen und ich habe als erste Amtshandlung die Medikamenten-, Mückenspray- und Sonnencremevorräte unserer Vorfreiwilligen durchsortiert, was tatsächlich länger gedauert hat, als man meinen sollte (wir haben von allem wirklich noch seehr viel auf Vorrat, also Sonnenbrand werden wir erstmal definitiv nicht deshalb bekommen, weil wir keine Sonnencreme mehr haben).

Später am Tag wurden wir noch vom Directeur begrüßt, der uns gegenüber wohnt, und waren mit Saviour einkaufen. Saviour ist der Musiklehrer am Collège und hier so ein bisschen unsere Ansprechperson. Er hat uns schon ganz viel gezeigt und uns auch die ersten Male auf den Markt begleitet.

Direkt zur Begrüßung hatten wir an unserem ersten Abend auch das erste Mal einen etwas längeren Stromausfall, sodass unser erstes Kochen (ganz kreativ: Nudeln mit Tomatensoße) bei Kerzenlicht und Handytaschenlampe stattfand. Als wir dann wieder Strom hatten, wollten wir das auch direkt nutzen und unsere Waschmaschine anstellen (die hier ein wirklicher Luxus und absolut nicht selbstverständlich ist, aber wir sind sehr dankbar dafür). Leider haben wir nicht weiter darüber nachgedacht und parallel auch den Wasserkocher benutzen wollen, sodass wir zum zweiten Mal an diesem Abend im Dunkeln in unserer Küche standen, dieses Mal, weil unsere Sicherung rausgeflogen ist. Zum Glück konnten wir schnell dem Guardien (das ist der Torwächter/Hausmeister) Bescheid sagen und ein paar Minuten später hatten wir wieder Strom. Was uns dadurch aber nochmal sehr deutlich vor Augen geführt wurde, ist, dass die ständige und zuverlässige Strom- und Wasserversorgung, wie es sie in Deutschland gibt, ein echtes Privileg ist und für viele Menschen auf der Welt eben nicht zur Normalität dazugehört.

Die nächsten paar Tage waren noch Ferien, das heißt, wir hatten viel Zeit, um in unserer Wohnung einen Deep clean zu machen (das gehört ja zu einem Einzug auch irgendwie dazu), unsere Koffer auszupacken, das erste Mal auf den Markt zu fahren, unsere Straße ein bisschen zu erkunden und dort bereits einige der Händler*innen, sowie am Collège die ersten Lehrer*innen kennenzulernen und auch die Kirche hier das erste Mal zu besuchen.

Insgesamt konnten wir uns also schon mal ganz entspannt ein bisschen mit dem Alleinewohnen und dem auf uns Gestelltsein anfreunden, was, wie ich fand, echt ganz gut funktioniert hat, und wir haben ziemlich schnell angefangen, uns in unserer Wohnung für die nächsten 12 Monate sehr wohlzufühlen.

Liebe Grüße und bis bald! 🙂

Présentation

Salut,

Premièrement, quelques informations sur moi : je m’appelle Helene Schulz, j’ai 19 ans et je viens de Lüneburg, une petite ville près d’Hambourg.

J’ai passé mon Bac cet été, mais cela fait déjà quelques mois que j’ai décidé de profiter de ce temps après le Bac pour vivre une expérience unique et très différente de tout ce que j’avais connu jusqu’à présent, dans un endroit tout à fait nouveau.

Quand j’ai postulé auprès du VEM (Mission Unie Évangélique) et du NM (Mission de Brême), je ne savais pas encore exactement où je voulais aller. Mais pendant le premier week-end à Wuppertal, il est devenu clair que le poste à Kpalimé, au Togo, était fait pour moi.

Le français a toujours été l’une de mes matières préférées et travailler avec des enfants me procure beaucoup de joie. Le poste au Collège Protestant, un établissement à la fois collège et lycée (de la Sixième à la Terminale), ainsi qu’un jardin d’enfants, offre l’opportunité de travailler avec des enfants de tous âges. C’est pourquoi ce poste me paraissait parfait. Par ailleurs, le français est la langue officielle du Togo et est donc parlé dans toutes les écoles à partir d’un certain âge.

Dans ce blog, je souhaite partager mes impressions et mes expériences personnelles. Elles ne doivent cependant pas servir de base à des images ou opinions généralisées sur le pays, les gens ou le continent africain.

Je suis très heureuse que vous soyez ici et que vous preniez le temps de lire ce que j’écris. J’espère que vous trouverez tout cela intéressant et informatif.

Si vous avez des commentaires ou des critiques, vous pouvez toujours m’écrire directement ou ici dans les commentaires. J’aimerais bien recevoir de l’aide si je me retrouve dans des perspectives fausses ou biaisées, éveillées par des structures racistes ou colonialistes. Si vous avez des conseils pour adopter une perspective plus sensible, n’hésitez pas à écrire.

Pour plus d’informations sur mon séjour au Togo et des impressions plus visuelles, vous pouvez aussi visiter le compte Instagram de ma co-volontaire Lara et moi : lets_go.to_togo

Beaucoup de bisous et à plus !

Vorstellung

Hey ihr,

zunächst einmal ein bisschen was zu mir: Ich heiße Helene Schulz, bin 19 Jahre alt und komme aus Lüneburg, in der Nähe von Hamburg.

Ich habe vor dem Sommer mein Abitur gemacht und es ist bereits seit einer Weile mein Wunsch, die Zeit nach dem Abi erstmal für eine ganz neue Erfahrung, an einem ganz neuen Ort zu nutzen.

Als ich mich bei der VEM (Vereinte Evangelische Mission) und NM (Norddeutsche Mission) beworben habe, hatte ich noch kein bestimmtes Land im Kopf, aber im Laufe des Kennenlernwochenendes hat sich herauskristallisiert, dass die Einsatzstelle in Kpalimé, Togo für mich eigentlich perfekt klang.

Französisch war immer eins meiner Lieblingsfächer und das Arbeiten mit Kindern und Jugendlichen macht mir unglaublich viel Spaß. Das Collège Protestant, das eine Mischung aus Collège und Lycée (6.-12. Klasse) darstellt und die Ergänzung durch den Kindergarten, sorgen für eine sehr breite Altersspanne, was so ziemlich genau das ist, was ich mir gewünscht habe. Dazu kommt, dass das Ganze in Togo ist, wo an den (weiterführenden) Schulen die offizielle Amtssprache, also Französisch, gesprochen wird.

In diesem Blog möchte ich ein paar meiner ganz persönlichen Eindrücke und Erfahrungen teilen, aber an der Stelle einmal der Hinweis, dass das hier Dargestellte natürlich immer nur ein Ausschnitt ist und keine Rückschlüsse auf das gesamte Land in seiner Vielfalt, alle Menschen, geschweige denn auf den gesamten afrikanischen Kontinent zulässt, also behaltet das gerne im Hinterkopf. 😊

Ich freue mich sehr, dass ihr den Weg hierher gefunden habt und euch für meine Zeit in Togo interessiert und wünsche euch ganz viel Spaß beim Lesen!

Über Fragen, Anmerkungen und konstruktive Kritik freue ich mich immer, denn natürlich kann ich zwar versuchen, möglichst vorurteilsfrei von meinen Erlebnissen zu berichten und dabei keine kolonialen und rassistischen Denkmuster zu unterstützen oder Sprache zu nutzen, die diese fördert, dennoch wird mir das bestimmt nicht immer gelingen. Falls ihr aber Tipps habt, wie ich meine Berichterstattung zusätzlich noch sensibler gestalten kann, wendet euch gerne an mich direkt oder nutzt die Kommentarfunktion.

Für weitere (und regelmäßigere) Updates und visuelle Eindrücke könnt ihr auch gerne auf dem Insta-Kanal von mir und meiner Mitfreiwilligen Lara vorbeischauen: @lets_go.to_togo

Ganz liebe Grüße und bis bald!

E.P. Church Camp in Ahamansu

Der Wecker klingelte um 3:30 Uhr, zum Frühstück gab’s Haferflocken mit Azi Tutu (Ewe = Erdnussmus). Kurze Zeit später warteten Courage (Pastor und unserer Mentor) und Victor (Keke Fahrer) in dem dreirädrigen, schwarzen Mini-Auto vor unserer Haustür. Courage hatte uns einige Tage zuvor eingeladen zum E.P. Church Camp in Ahamansu mitzukommen und wir hatten nicht häsitiert uns auf den Ausflug einzulassen. So kamen wir jetzt beim Trotro Terminal unserer Stadt Ho an und verabschiedeten uns von Victor. Es war immer noch stockdunkel; ununterbrochen waren monotone Lautsprecheransagen zu hören: „Accra, Kumasi, Accra, Kumasi, Accra, Accra!“. Wir warteten dort ungefähr 45 Minuten, bis sich noch eine Person fand, die den letzten freien Platz unseres Taxis beanspruchte. So fuhren wir ungefähr 3 Stunden von der Volta Region in die Oti Region, welche sozusagen das nächste Bundesland im Norden von Volta ist. Die Fahrt kostete pro Person 120 Ghana Cedis (8,40€). Als wir in der Stadt Jasikan ankamen, warteten schon Motorräder auf Kunden.  Wir 3 stiegen jeweils hinten auf ein Dzokeke und wurden zur E.P. Church gefahren. Dort wurden wir sehr herzlich von Seyram (Pastor der Kirche), in seinem Haus neben der Kirche willkommen geheißen. Courage und er vertreten dasselbe Amt (Youth Desk Officer), in ihren unterschiedlichen Regionen und sind gut befreundet. Wir wurden mit Weißbrot, Schwarztee und Honig versorgt, während eigentlich das gesamte Camp bis Mittag fastete. Als wir fertig gegessen hatten, traten wir in die Kirche ein, wo ein 5-stündiger „Prayer Service“ ablief. Die sehr professionell klingende Kirchenband spielte Gospelreggae und Highlife. Courage wurde sehr kurz vorher gebeten den Service zu leiten. So predigte, sang und betete er spontan für die nächsten 3 Stunden vor der Gemeinde. Zum Ende hin, betete er ein sehr langes, lautes Gebet, mit Gospel der Kirchenband untermalen. Er betete für das Feuer des Heiligen Geistes und prophezeite Dinge über die Leben Einzelner Menschen. Einige Personen, vor allem Frauen, fielen auf den Boden, hüpften auf der Stelle, ruften laut oder fingen an sich unkontrolliert zu drehen und mussten von anderen Gemeindemitgliedern festgehalten werden. Diesen Personen wurden allen ein Tuch aus mit Mustern bedrucktem Stoff um die Hüfte gewickelt. Nachdem der Gottesdienst vorbei war, erkundeten ich und Til (mein Co-Freiwilliger) ein wenig Ahamansu. Im Vergleich zu Ho, ist es dort sehr viel ländlicher, kleiner und muslimisch geprägter. Auch ist die Gegend ist sprachlich um einiges diverser. Es wird Twi, Ewe, Englisch, aber auch etwas Kototkoli und Französisch (aufgrund der Proximität zu Togo) gesprochen. Danach ging es mit Motorrad zu einer nahegelegenen Schule, wo alle Campmitglieder sich sammelten, um „Games“ zu starten. Es wurde Volleyball und Fußball gespielt. Es wurden Leibchen ausgeteilt und es wurde ernst gespielt. Menschen kamen mit ihrer ganzen Familie. Entweder wurde gespielt oder auf der Bank gesessen, Orangen gegessen und seinem Team zugejubelt. Ich freute mich darüber mit einigen Ewe zu sprechen und weiteres Vokabular zu lernen. Abends ging es zurück zu Seyrams Haus, wo als Abendessen Yam und Eier-Stew serviert wurde. Anschließend ging es wieder in die Kirche, zur Gospel Rock Show. Es gab eine Vielfalt an Talenten, welche auftraten: eine Gruppe junger Mädchen tanzte Choreografien zu Praisemusik, die Kirchenband spielte Gospelhighlife, es gab viele Sänger*innen, eine Gruppe älterer Mädchen tantzen in traditioneller Bekleidung Borborbor, ein Trommelchor spielte. Bei Acts, die den Zuschauern besonders gefielen, kamen ab und zu Einzelne nach vorne zur Bühne und drückten einen 1 oder 5 Cedi Schein an die Stirn des Auftretenden. Ich spielte ebenfalls im Rahmen dieses Abends ein selbst produziertes und geschriebenes englisches Afrobeats/Gospelrap Lied, in das ich etwas Ewe einbaute. Es kam sehr gut an, die Gemeinde tantze, viele kamen nach vorne, sangen laut mit und jubelten. Es war wirklich cool dort zum ersten Mal in Ghana aufgetreten haben zu dürfen. Danach gingen wir zu Bett. Die Austattung unserer Unterkunft: zwei gleichgroße Zimmer, in einem nur ein Plastikstuhl in der Ecke; im anderen eine mittelgroße Matratze auf dem Boden, ein Plastikstuhl in der Ecke, ein kleines Bad ohne fließendes Wasser. Am nächsten Morgen frühstückten wir in Seyrams Haus Rührei mit Gemüse und gingen dann in den 3,5-Stündigen Gottesdienst, welcher in Twi, Ewe und Englisch gehalten wurde (es für bestimmte Teile wie die Schriftlesung 2 Übersetzer). Von der Predigt, welche fast ausschließlich auf Ewe gehalten wurde, Verstand ich schon viele Wörter, einige Sätze, jedoch nur wenig Zusammenhang. Von den Hymnen kann ich mittlerweile schon ziemlich viel verstehen. Nach dem Gottesdienst gab es ein großes Gruppenbild und wir aßen bei Seyram Fufu mit Light Soup und Tilapia zum Mittagessen. Dann war es Zeit abzureisen. Wir verabschiedeten und bedankten uns und brachen dann zur Rückreise auf. Zurück fuhren wir über Jasikan und Hohoe. Das Wochenende war voller schöner Momente und Ich bin sehr dankbar für diese bereichernde Erfahrung. Jetzt bin ich gespannt, was noch alles auf uns zukommen wird!

NM Podcast – Ep. 1: Cultural Exchange

The first episode of the new NM podcast is published! Precious Dogbatse, Seko Wui Alorvie and Ishmael Dotse discuss about cultural exchange.

Die erste Folge vom neuen NM Podcast ist erschienen! Precious Dogbatse, Seko Wui Alorvie and Ishmael Dotse unterhalten sich über kulturellen Austausch (auf Englisch).

La première épisode du nouveau podcast NM est sortie ! Precious Dogbatse, Seko Wui Alorvie et Ishmael Dotse discutent de l’échange culturel (en anglais).

Weihnachten In Anders Und Doch So Ähnlich

Die Weihnachtszeit hat doch immer etwas magisches an sich. Die Straßen sind geschmückt, zu Hause wird es heimelig und es duftet nach Zimt, Glühwein, Spekulatius und vielem mehr – Weihnachten eben.

Meine Weihnachten sahen bisher immer sehr ähnlich aus: Tannenbaum im Wohnzimmer, viele verschiedene Variationen von Plätzchen, Adventskalender, Adventskranz, Weihnachtsmarkt Besuche mit Glühwein und -ganz wichtig- Familie. Kommt euch diese Aufzählung der Weihnachtsbräuche vielleicht auch so vertraut vor?

Ich kenne es so, dass für viele in Deutschland das Weihnachtsfest und die Adventszeit davor eine wichtige Angelegenheit darstellen, und teilweise so ein Tamtam darum gemacht wird, dass dadurch sogar diese schöne Zeit zu einem Stressfaktor wird. Selbst die deutschen Kirchen sind zu Weihnachten auf einmal überfüllt! Naja, ihr wisst wahrscheinlich wie Weihnachten in Deutschland aussieht.

Ich möchte euch jetzt ein bisschen über meine Weihnachten in Togo erzählen.

Wir wurden schon früh darauf vorbereitet, dass Weihnachten in Togo anders sein würde. Sowohl unsere Vorfreiwilligen, als auch die Togolesen mit denen wir dann Vorort redeten, wollten uns wohl schon so früh wie möglich auf den Boden der Tatsachen ziehen. So wurde uns gesagt: „Weihnachten ist hier nicht so ne große Sache, sondern eher das Fest für Kinder. Silvester ist viel cooler!“

Und so in der Art war es dann auch: Wenn man nicht genau darauf geachtete hätte, und bemerkt hätte, dass beispielsweise die Kinder Weihnachtslieder in der Schule sangen, hätte man sonst in Kpalimé nicht wirklich mitbekommen, dass es Weihnachten war. Insofern wussten wir, dass wir es selber in der Hand hatten, unser erstes Weihnachten von zu Hause entfernt so schön wie möglich zu gestalten.

Dazu kam, dass das Weihnachts-feeling nochmal schwieriger zu empfinden war, während draußen täglich die Sonne schien und die Bäume grünes Laub trugen. Es war „harmattan“ Zeit (Trockenzeit), und das letzte Mal geregnet hatte es Anfang Dezember. Die Tage wurden immer heißer; Mittags bis 35 Grad, während die Nächte immer kühler wurden; bis mind. 20 Grad. Unsere Kreativität war also gefragt.

(Allerdings muss man erwähnen, dass wir das große Glück hatten, Ende November eine Besucherin der NM aus Deutschland in Empfang nehmen zu dürfen. Sie hatte freundlicher Weise zwei Pakete von Rosas und meiner Familie mitgebracht. Darin waren so einige Überraschungen, die uns halfen unser deutsches Weihnachtsfest nach Togo zu bringen. Somit ist es also nicht nur unser Verdienst gewesen, und wir bedanken uns nochmal ganz herzlich bei den Weihnachtswichteln aus Deutschland und für die Übermittlerin!)

Was wir also taten war folgendes:

  • Dekoration: Deko an den Wänden kann wirklich viel bewirken! In unserer Wohnung hatte das von Anfang an ein bisschen gefehlt. Zu Weihnachten wollten wir nicht auf weiße Wände schauen. So bastelten wir uns aus Papier Sterne in verschiedenen Arten/Größen und hingen sie auf. Rosa schuf aus Eierkartonresten kleine Weihnachtsbäume, die wir auf einem Schrank platzierten. Ich währenddessen zeichnete die Weihnachtsgeschichte auf Papier, auf Nachfrage der Kindergärtnerin um sie im Kindergarten aufzuhängen.
  • Weihnachtsbaum: Tannen, wie ich sie aus dem deutschen Forst kenne, gibt es in Togo nicht. Da hätten wir eher eine Weihnachtspalme schmücken können. Doch einen Baum fällen wollten wir dann doch nicht. So kauften wir ein Pagne (Ein Stoffstück, aus dem man sich hier eigentlich Kleidung schneidern lässt) mit einem- farblich passenden- dunkelgrünen und roten Muster, und schnitten uns daraus einen „Tannenbaum“ den wir dann an die Wand hangen.
  • Adventskranz: Wir hatten ein bisschen Kerzen Mangel. Also klapperten Rosa und ich die Marktstände ab, in der Hoffnung neue Kerzen zu kaufen. Dabei war uns Art, Form, Farbe relativ egal, doch trotzdem fanden wir keine. So blieb uns die eine Haushaltskerze, die ich von zu Hause mitgebracht hatte und wir wurden wieder kreativ. Mit Kuli schrieb ich Zahlen 1-4 auf die Kerze und wir machten aus „Adventskranz“ eine „Advemtskerze“ (die ist sowie so gerade voll in Vogue).
  • Glühwein: Nun, wir hatten ja unsere tollen Pakete aus Deutschland, und die Weihnachtswichtel dort hatten an so einiges gedacht. Sämtliche Tütchen Bratapfeltee und Glühwein Gewürz schafften nicht nur, dass wir den winterlichen Geschmack bekamen nach dem wir uns so sehnten, sondern auch, dass unsere Wohnung nach alle dem roch!
  • Plätzchen: Das war irgendwie schwieriger als ich es gedacht hatte, denn Butter ist hier ein teures Luxus Gut. Und Margarine ist auch nicht das billigste. Wir hatten ein Butterplätzchenteig Rezept gefunden mit dem wir gut arbeiten konnten. Mehl- Zucker- Vanillezucker (von zu Hause schon vorausschauend mitgebracht)-und vieel Margarine.

Ich hatte auch schon ein paar Plätzchenausstecher aus Deutschland mitgebracht. Zum Glück hatten wir einen Ofen! Zwar kann der nur an oder aus… aber es klappte eigentlich immer ganz gut wenn man alle 10 min mal reinschaute. Wir wurden zu einer richtigen Weihnachtsbäckerei und nutzten es aus selbst gebackene „biscuits allemand“ Lehrern und Freunden mitzubringen. Die kamen meistens sehr gut an.

  • Weihnachtslieder: Das war ein riesen Spaß! Wir fingen schon früh damit an Weihnachtslieder mit unseren jüngeren SchülerInnen einzustudieren. Die freuten sich immer sehr darüber. Von „Alle Jahre wieder“, über „Kling Glöckchen“ bis hinzu „Stille Nacht“ hatten wir dann irgendwann vieles mit unseren Sechst- und SiebtklässlerInnen einstudiert. Schön war auch zu merken, dass es manche Lieder wie bspw. „Stille Nacht“ auch auf Ewe gibt- So lernten wir gleichzeitig den Text auf Ewe und es wurde zu einem fairen Austausch.

Ihr seht; wir hatten unser Weihnachten aus Deutschland einfach nach Togo mitgebracht.

Heiligabend selber war auch hier Gottesdienst, nur war dieser nicht auffällig voller als andere Gottesdienste. Und man merkte schon ein wenig, dass es vor allem die Kinder waren, für die dieses Fest gestaltet wurde. (Wie in Deutschland ja im Grunde genommen auch.) So war die Kirche mit bunten Lichterketten geschmückt und ein wunderschöner Tannenbaum aus Plastik stand neben dem Altar und wurde zu einer beliebten Fotokulisse nach dem Gottesdienst. Auch das Krippenspiel wurde von ein paar Kindern auf Ewe vorgespielt. Danach wurde vor der Kirche noch musiziert und um ein großes Lagerfeuer getanzt.

So erlebte ich also meine erste Weihnacht weg von zu Hause und Familie: Anders und doch so ähnlich. Wir hatten ein tolles Fest und waren nur zu stolz auf uns selber, wie wir es uns gestaltet hatten, so dass wir uns beide wohl fühlten.

175-jähriges Jubiläum der EPCG

Meinen letzten Blogartikel habe ich vor gut 2 Monaten verfasst. Man kann sich denken, dass in diesem Zeitraum mal wieder einiges passiert ist, auch wenn mein Gehirn schon vorher mit lauter neuen Eindrücken übergesprudelt ist. Das zeigt sich vor allem dadurch, dass ich, wenn ich telefoniere, nur noch konfus Themen durcheinander schmeiße und mich in Einzelheiten verrenne. Deshalb versuche ich mich in meinen Blogartikeln auf ein Thema zu beschränken. 
Aus aktuellem Anlass ist es dieses Mal das 175-jährige Jubiläum der ghanaischen Evangelical Presbyterian Church, die mich seit meiner Ankunft in ihrer Hauptverwaltung und einer ihrer Gemeinden aufgenommen hat.

Die Kirche ist im 19. Jahrhundert durch die Evangelisations-Bemühungen der Norddeutschen Mission (NM), hier auch als Bremen Mission bekannt, entstanden. Als Gründungsdatum wird der 14. November 1847 angegeben. An diesem Tag erreichte der deutsche Missionar Lorenz Wolf nach mehrtägiger Reise, ausgehend vom Osu-Castle in Accra, das im damaligen Krepiland und in der heutigen Volta-Region gelegenen Peki. Damit folgte er einer Einladung des Sohns des in Peki ansässigen Chiefs und predigte an dem genannten Datum ein erstes Mal vor den Einwohnern des Dorfes. (Wenn mehr Interesse an der Kirchenhistorie besteht, kann ich gerne Auskunft geben, wo man sich weiter informieren kann)

Das Programm für die Festtags Veranstaltungen orientiert sich stark an der Kirchengeschichte, sodass wir an den jeweiligen Tagen auch die Stationen, die die ersten Missionare durchliefen, nachstellen. Hier ein grober Überblick der Events, die während meinem Aufenthalt in Ghana stattfanden:

30.10. Opera Kristo (Musical) in der National Theatre Hall 

09.11. Float (Festumzug von Osu-Castle in Accra bis nach Peki) mit anschließendem Gottesdienst

12.11. Grand Durbar in Peki (Zusammenkunft der Chiefs der umliegenden Dörfer mit kurzer Andacht, Musikeinlagen und Besuch vom Präsidenten)

14.11. Gedenkveranstaltung an den alten Missionsstationen und Candle-Light-Procession in Ho (Rundgang im nächtlichen Ho mit anschließendem Gebet an der Kirche)

16.-18.11. Crusade in der Bankoe Gemeinde in Ho (spirituell angelehnte Gottesdienste am Abend)

20.11. Thanksgiving Service (Danksagungs-Gottesdienst) beim Jubilee Park in Ho mit Besuch des ehemaligen (und zukünftigen) Präsidenten

Aus dieser Liste lässt sich also schließen, dass ich im letzten Monat schwer beschäftigt war und wahrscheinlich mehr Zeit bei kirchlichen Veranstaltungen verbracht habe als im Rest meines Lebens. Teilweise waren wir bis zu 22h auf Achse, deshalb war der fünfstündige Abschlussgottesdienst am 20. November die kleinste Hürde, die ich überwinden musste, um meinen mittlerweile geliebten Alltag zurückzuerhalten.

Opera Kristo

Der erste Ausflug, an dem ich teilnehmen durfte, ging zur National Theatre Hall in Accra, in der “Opera Kristo” von einer Gruppe aus Ho vorgeführt wurde. Dabei handelt es sich um ein Musical, das von der Ankunft der ersten Missionare im damaligen Krepiland erzählt. Die Lieder werden alle auf Ewe (der in der Volta-Region primär genutzten Sprache) gesungen, weshalb ich sehr dankbar für die kurzen Erklärungen der Frau meines Mentors und die englischen Zusammenfassungen zwischen den Theaterabschnitten bin.
Am Anfang stehen sich eine Gruppe Europäer und Bewohner der heutigen Volta Region gegenüber, deren Beziehung sich über das Stück hinweg von Misstrauen und Abweisung hin zu gegenseitiger Akzeptanz entwickelt. Deutlich wird dies besonders an der Kostümwahl und der Veränderung der Chorgesänge. Anfangs unterscheiden sich beide Gruppen stark. Die Missionare tragen schlichte Hemden, Röcke und Hosen, die Ewe Gewänder aus bedrucktem Stoff, Kente (fester, in Streifen gewebter Stoff mit Mustern) oder weite, knielange und durch einen Gürtel taillierte Kleider. Am Ende der Vorstellung tragen beide Gruppen Röcke bzw. Gewänder aus Kente oder bedrucktem Stoff und weiße Oberteile und reihen sich für einen Gottesdienst auf, indem der Missionarspastor den Chief (eine Art Bürgermeister oder Oberhaupt eines Distrikts) tauft und einen Blinden heilt.

Leider ist es mir durch die Schwierigkeiten mit der Sprache nicht möglich, alle Nuancen der Begegnung nachzuvollziehen, die Missionare werden meinem Empfinden nach aber sehr positiv dargestellt. Vor allem die Wunderheilung zu Ende des Stücks ist für mich eher befremdlich, weil sie den deutschen Pastor in eine typische “white savior”-Rolle bringt. Andererseits wird auch über die Unbeholfenheit und Schreckhaftigkeit der Weißen zu Beginn des Stücks gelacht, die Grausamkeiten der Kolonialisierung, die während und mit der Missionsarbeit vonstattengehen, werden aber nicht thematisiert.

Für mich wird es immer schwierig, wenn das Thema Mission aufkommt, da ich mich als nicht gläubige Person und aus den historischen Gründen von den Missionaren und den damaligen Praktiken und Ideologien distanzieren will. Durch meine Hautfarbe und meine Partnerorganisation, die Norddeutsche Mission, werde ich jedoch manchmal als Nachfolgerin der ersten Missionare gesehen. Wenn man Mission als alles sieht, was zur fortschreitenden Evangelisation der Umgebung beiträgt, mag das sogar stimmen, da die Kirche durch jeden Beitrag bei der Gemeindearbeit (in meinem Falle auch noch so klein) für Außenstehende attraktiver wird und ich vor Fremden durch meine Anwesenheit bei EP. Church Veranstaltungen und als Freiwillige als Teil der Gemeinde gesehen werde. Mir bereitet das Unbehagen, während ich gleichzeitig versuche nachzuvollziehen, dass die Kirchenmitglieder hier stolz auf ihren Kirchenursprung sind und meine Beziehung zu der Geschichte durch meinen Hintergrund deutlich unkomplizierter ist. Dazu trägt auch bei, dass die Kirche hier weiter in die Lebensrealität der Menschen eingreift, so gibt es zahlreiche Schulen, einige Universitäten und Gesundheitseinrichtungen, die die EP Church als Träger haben. Die anhaltende Bindung zur Norddeutschen Mission, die mit den Jahren zu einer gleichberechtigten Partnerschaft gewachsen ist, mag ebenfalls mit dem sehr positiven Image der Kirche und den Gründern zusammenhängen. Ich hoffe in Zukunft finde ich noch den Raum, intensivere Gespräche über solche Themen zu führen, weil mir durch den Stress rund ums Jubiläum bis jetzt der Raum dafür gefehlt hat.

Float

Nach diesem Trip nach Accra hatte ich nur neun Tage später schon wieder die Gelegenheit, in die Hauptstadt zu fahren. Dieses Mal in Begleitung einer weiteren deutschen Freiwilligen, Anna, die bei der Organisation Voice Ghana arbeitet. Dabei hält sich meine Vorfreude für den Festumzug von Osu Castle nach Peki am 9. November stark in Grenzen. Das liegt hauptsächlich daran, dass die Abfahrtszeit für alle Teilnehmer aus Ho als 1:00 nachts festgelegt wurde, damit wir um 6:00 morgens pünktlich am Independence Square in Accra ankommen. Wegen der teilweise nicht asphaltierten Straßen, zahlreichen Schlaglöchern und der Fahrt in einem vollen Reisebus stelle ich mich also auf eine fast schlaflose Nacht ein. Mit dieser Vermutung behalte ich zwar Recht, trotzdem habe ich erstaunlich viel Spaß an dem Ausflug. 

Nachdem wir aus unserem Bus taumeln, werden wir wie 600 andere Anwesende mit einer Lunchtüte versorgt, die wir Eyrams (meine Chefin bei EPDRA) Organisationstalent zu verdanken haben. Erst fühle ich mich etwas verloren auf dem riesigen Independence Square, auf dem einzelne Menschen Grüppchen umherlaufen und Reisebusse auf ihren erneuten Einsatz warten. Anna und ich finden jedoch schnell Anschluss bei dem Buchhaltungsteam vom Headquarter rund um Juliet und Justice. Zusätzlich gesellt sich auch noch der ehemalige Süd-Nord-Freiwillige Harry Arden zu uns, mit dem wir uns direkt über unsere Freiwilligendienste austauschen. In dieser Gruppe marschieren wir umringt von Kirchenmitgliedern in Jubiläums T-Shirts und Musikgruppen, sowohl Blasorchester als auch Trommelgruppen, zum Osu-Castle, einer ehemaligen Sklavenburg, die in der Vergangenheit auch als Regierungssitz diente. Während der Großteil des Festumzugs vor den Toren von Christiansborg Halt macht, da der Zugang streng kontrolliert wird, dürfen Anna und ich der Zeremonie im Garten des Castles beiwohnen.
In Situationen wie diesen werden einem die eigenen Privilegien mal wieder besonders bewusst. Neben uns beobachten nämlich nur Pastoren und Kirchenmitglieder in Führungspersonen, wie der Moderator (Kirchenoberhaupt) eine Ansprache hält und sich mit dem Chief von Osu austauscht und um dessen Zustimmung für das Unternehmen bittet. Natürlich kennt deshalb auch jeder um uns herum die Kirchenlieder, die wir zum Abschluss singen, während wir uns bemühen, halbwegs seriös auszusehen. Um dem Anlass gerecht zu werden, filmt auch noch ein Team vom Fernsehen. Zum Schluss der Zeremonie wird eine Fackel angezündet, um die Reise von Lorenz Wolf symbolisch mit einem Fackellauf nachzustellen. Danach kehren wir zu der Hauptgruppe zurück, die etwa 500m vor dem Castle gewartet hat und die Zeit genutzt hat, um zu tanzen, zu feiern oder im Schatten etwas auszuruhen.

Die folgenden zehn Stunden verlaufen weniger abwechslungsreich. Wir, das heißt Gemeindemitglieder der E.P. Church aus Ho und Peki, machen insgesamt elf Zwischenstopps bei Gemeinden, die auf dem Weg nach Peki liegen. Dabei strömt jeder, der noch genug Energie hat, aus den Reisebussen und singt, betet und tanzt mit den Gemeindemitgliedern vor Ort, die schon am Straßenrand auf uns warten. Um dem Wort Festumzug gerecht zu werden, marschieren wir bei einigen Stopps eine ganze Weile, wieder in ausgelassener Stimmung und mit musikalischer Begleitung durch die Dörfer.
Zusammengerechnet mit der kleinen Stärkung zwischendurch brauchen wir noch länger als ursprünglich gedacht und treffen kurz nach Sonnenuntergang in der ersten von acht Ortschaften Pekis ein. Auf einem großen Feld nahe der Kirche wurde ein Lagerfeuer aufgeschichtet, das nach der Begrüßung der Kirchenleitung durch den örtlichen Chief feierlich mit der Fackel angezündet wird. Um zu zeigen, dass der durch die Missionare verkündete Glaube nicht nur in Peki Wurzeln geschlagen hat, werden Fackeln für alle 16 Presbytis (Organisationsebenen der Kirche, in die Ghana eingeteilt ist) und die Missionsstelle der EPCG in Pakistan entzündet. Nach einem Abschlussgebet brechen wir schließlich nach Ho auf, wo wir dann um 22:00 ankommen und ich endlich die Gelegenheit kriege, auszuschlafen.

Am Sonntag fahren wir jedoch wieder nach Peki, um dort dem Durbar (eine Versammlung von Chiefs) beizuwohnen. Diesmal ohne Annas Begleitung, dafür aber in der Gesellschaft meiner Mitbewohnerin Yayra und meinem Chorleiter MK. Die beiden sind hauptverantwortlich für den Verkauf von Artikeln mit dem Jubiläumsmotiv der EPCG, wozu auch ein grün gemusterter Stoff gehört. Aus diesem haben Yayra, Eyram und ich uns schon Kleider schneidern lassen, die beim Durbar ein erstes Mal zum Einsatz kommen.

Diesmal findet das Event auf einer größeren Wiese in Peki statt, auf der Stühle und Zelte in einer Hufeisenform aufgebaut sind. Da unser Stand mit Klamotten ganz am Ende der Formation liegt, ist die Tribüne mit den Ehrengästen in der Mitte des Hufeisens so weit entfernt, dass ich kaum etwas von den aufgeführten Tänzen und Musikstücken mitbekomme.
Das ändert sich schlagartig, als der Präsident Ghanas, Akufo Addo, sich bemerkbar macht. Ein Auftritt bei großen Kirchenevents ist in Ghana für Politiker Größen wohl nicht besonders unüblich, wie mir mein Mentor später erzählt. Der ganze Rummel um seine Ankunft mit dem Hubschrauber, einem riesigen SUV und mit Sturmgewehren bewaffneten Soldaten sorgt für Aufregung bei allen Beteiligten, auch bei mir. Ich schließe mich prompt den Kindern eines Arbeitskollegen an, um näher an die Bühne zu kommen. Das wäre gar nicht nötig gewesen, um den Präsidenten von Nahem zu sehen, da er einmal an allen Sitzreihen vorbeiläuft, um die Anwesenden zu begrüßen. Aber ich bekomme die Möglichkeit, während seiner Rede Fotos zu schießen und die Reaktionen der Gäste zu beobachten.
Trotz des religiösen Hintergrunds des Fests scheint der Gedanke vom Wahlkampf stark in Addos Rede durch: Er spendet 50.000 GHC (ca. 3.500€), lobt die Errungenschaften der EPCG und bittet um Unterstützung und Vertrauen in die Regierung. Bei einer fortlaufenden Wirtschaftskrise mit einer landesweiten Inflation von ca. 40% ein denkbar hoffnungsloses Unterfangen, vor allem weil ein Großteil der Ewe (ethnische Gruppe die hauptsächlich in der Volta Region lebt) die Oppositionspartei unterstützt. Der Applaus fällt demnach mäßiger aus, als man es bei einem Staatsoberhaupt erwarten könnte. 

Nach der Rede übernehmen gleich die üblichen Verdächtigen: Der Moderator hält eine kurze Andacht, gefolgt vom Pastor zuständig für Ökumene und dem Chef der Buchhaltungsabteilung mit Abschluss. Für etwas Abwechslung sorgt ein schätzungsweise 9-jähriges Mädchen, das mit einer unglaublichen Souveränität ihre Rede vorträgt. Leider vollständig auf Ewe, aber Betonung und Körpersprache allein machen das Beobachten für mich interessant.
Musikalisch wird sie von einer Gruppe mit weiteren Kindern unterstützt, die eine Tanzchoreografie vorführen. Außerdem singt ein extra aus Togo eingereister Kirchenchor.
Nachdem die eben erwähnten Programmpunkte abgehakt sind, ziehen sich alle Beteiligten rasch zurück und auch meine “Reisegruppe” macht sich auf den Weg nach Hause.

Events vom 14.11. bis zum 18.11.

Nach dieser Veranstaltung brauchte ich erstmal eine Pause. Das bedeutete, dass ich unglaubliche 6 Tage keine Kirchenfeier besuchte. Gelegenheit dazu gab es aber reichlich.
Direkt am nächsten Tag gab es eine Prozession durch Ho, dessen Atmosphäre zumindest über den Facebook Livestream sehr besinnlich wirkte. (Bei Interesse: über die Facebook Seite DELA TV lassen sich alle Gottesdienste in meiner Stammkirche live mitverfolgen. Wenn man mich in der Menge suchen will, empfehle ich den ersten Sonntagsgottesdienst.)

Am Montag ging es mit dem Niederlegen von Kränzen an Missionars Gräbern weiter, dieses Ereignis wurde meiner Beobachtung nach aber wenig besucht und kaum öffentlich geteilt. Im krassen Kontrast dazu stehen die drei Gottesdienste in der Gemeinde Bankoe in Ho am Mittwoch, Donnerstag und Freitag. Sie gehörten alle zur “Crusade” und wurden von vielen Pastoren gleichzeitig geleitet, unter anderem von meinem Mentor und den Leitern der Frauen-, Männer- und Buchhaltungsabteilung. Auch hier war ich wieder nur durch Facebook zugeschaltet. In diesem Falle zog ich es aber vor, etwas Distanz zu haben. Als nicht-gläubige Person habe ich zwar kein Problem damit, Gottesdiensten beiwohnen, will mich aber auch im kirchlichen Kontext nicht immer verstellen. Während ich den normalen Gottesdienst am Sonntag meistens genieße, wäre es mir schwergefallen, mich in einen pfingstlich geprägten Gottesdienst einzufinden. Bei solchen Anlässen ist das ‘speaking in tongues’ üblich, bei dem Kirchenbesucher darauf abzielen, vom heiligen Geist erfüllt zu werden und oft anfangen, unverständlich zu reden oder zusammenbrechen. Inspiriert wurde diese Art der Gottesbegegnung von der Pfingstgeschichte, in der EP Church weicht die Praktik jedoch von der ursprünglichen Bibelauslegung durch die Kirche ab und ist erst seit einigen Jahren üblich.

Thanksgiving Service

Die letzte Station der Jubiläumsfeier war der Danksagung Gottesdienst am 20. November, der unter freiem Himmel auf einem Festplatz in Ho stattfand. Zu diesem Anlass sind sowohl der ehemalige Präsident John Mahama (im Amt von 2012 bis 2016) als auch internationale Gäste angereist, darunter der Moderator der EP Church in Pakistan, die Vize-Präses und die Generalsekretärin der NM, die Kirchenleitung der togoischen Schwesterkirche EEPT und ein kenianischer Pastor. 

Da wir uns seit Wochen auf diesen Gottesdienst hingearbeitet haben und ich auch noch eine Bibelstelle vorlesen sollte (zwar auf Deutsch, aber immerhin vor über tausend Menschen), war ich die Tage vorher ziemlich aufgeregt. Letztlich völlig umsonst, da ich am Sonntag der Feier bei angesetztem Gottesdienstbeginn noch zuhause bin und mich in mein Jubiläumskleid zwänge. Yayra und ich gehen es mal wieder entspannt an, sind aber immer noch pünktlich genug. Sie verkauft mal wieder die übrig gebliebenen Souvenirs und ich mache mich auf die Suche nach einem Sitzplatz. Während die Generalsekretärin der NM, Heike Jakubeit, die gleichzeitig auch meine Koordinatorin ist, mit den anderen internationalen Gästen und der Kirchenleitung auf der Ehrentribüne eingeplant ist, schummle ich mich unter die Pastoren zu deren linken.  

Auch dieser Gottesdienst weicht stark von den normalen Gottesdiensten am Sonntag ab, in denen es immer eine feste Struktur und einen straffen Zeitplan gibt.

Es fängt zwar wie gewohnt mit dem Einzug des Chors an, danach verliere ich jedoch schnell den Überblick. Das Programm sieht vor, dass der erste Teil des Vormittags gottesdienstähnlich gestaltet werden soll, danach werden alle Sponsoren vorgestellt, Spendenaufrufe getätigt und der ehemalige Präsident soll seine Rede halten.

Da Mahama aber schon während der ersten 30min des ersten Teils aufkreuzt, werden die Chorgesänge nach dem Eröffnungsgebet je unterbrochen. Es dauert eine Weile, bis sich der Trubel legt und der Ex-Präsident seine Begrüßungsrunde gedreht hat. (Wobei der Applaus deutlich lauter ausfällt als bei Addo eine Woche zuvor)

Schließlich fahren wir fort und kommen schnell zu den Lesungen der Bibelstelle. Schon bei der Auflistung der Leser_innen gibt es viel Applaus als nur erwähnt wird, dass auf Deutsch vorgetragen wird.
Nachdem ich meinen Beitrag geleistet habe, kann ich mich entspannt zurücklehnen und bin dankbar für die Gesellschaft von Dr. Günther Rusch und seiner Frau Christie. Günther ist in Ho für die Renovierung des alten Missionshauses zuständig, versorgt mich bei diesem Anlass jedoch auch gerne mit Crackern und kritischen Kommentaren.
Weiter geht es mit der Predigt des Moderators, in der er ein neues Konferenzzentrum ankündigt, das im Laufe des nächsten Jahres fertiggestellt werden soll und für das Kollekte gesammelt werden soll. Das wird dann auch prompt umgesetzt, wobei das Spendensammeln wieder nach Wochentagen geht und für mich unangenehm öffentlich und lange dauert.

Es folgt die Rede von Mahama, der direkt zum Wahlkampf übergeht, indem er seine Nähe zu der EPCG betont und die derzeit schlechte wirtschaftliche Lage anspricht. Dabei fällt mal wieder der Satz „Money doesn’t like noise“, der mir mittlerweile nur allzu bekannt ist und von Ghanaern zum running gag gemacht wurde. Der Präsident äußerte ihn in einer Fernsehansprache zur wirtschaftlichen Lage der Nation auf französisch- was von vielen Ghanaern als Verhöhnung der Bürger verstanden wurde, die versuchen mit der hohen Inflation zu leben und ihre Unzufriedenheit zurecht äußern sollen dürfen.
Zum Abschluss betete der Moderator für den Wahlsieg Mahamas bei den nächsten Wahlen 2024 und betitelte ihn dabei bereits als zukünftigen Präsidenten.
Nach diesem Programmpunkt ziehe ich es vor, mich von meinen Sitznachbaren zu verabschieden und zu Yayra auf die Tribüne zu fliehen, wo sie ihre Fanartikel verkauft. Von Günther erfahre ich später, dass ich nur wenig verpasst habe, deshalb bin ich froh den Rest des (Vor-)Mittags mit Rumalbern und Fotos schießen zu verbringen. Nur die Durchsage, dass der Montag beim Spendensammeln gut abgeschnitten hat, dringt noch zu mir durch, was MK und mich als Monday-born natürlich sehr freut.

Der Gottesdienst endet dann relativ plötzlich, es gibt ein Abschlussgebet auf das jeder nach Hause zu strömen scheint. Dadurch gelingt es mir leider nicht, mit einigen Leuten näher in Kontakt zu kommen, die ich vorher nur flüchtig begrüßt habe. Auch Heike und die anderen Ehrengäste verschwinden schnell von der Bildfläche, sodass ich letztlich auf einem fast leeren Platz mit Yayra darauf warte, dass mein Mentor Dela uns abholt.

Damit enden die Feierlichkeiten für mich relativ unspektakulär, obwohl es durch Heikes Besuch in den folgenden Tagen noch jede Menge interessante Gespräche und viel Neues für mich gab. Der Blogartikel ist aber auch so schon zu lang, wobei es sich bei meinen Berichten mal wieder nur um kurze Zusammenfassungen handelt und ich manchmal wünschte, mehr Raum für tiefgehendere Schilderungen zu haben. (Wenn das gewünscht ist, darf man mich aber gerne über einen Anruf bei Whatsapp ausquetschen)
Insgesamt bin ich sehr froh, dass die Feierlichkeiten nun vorüber sind, da sie für mich mit sehr viel Stress und Schlaflosigkeit verbunden sind. Gleichzeitig bin ich aber auch sehr dankbar, durch die vielen Aktivitäten so viel von Accra und der Volta-Region gesehen zu haben und nebenbei tiefere Einblicke in die Kirchengeschichte, die Politik und die Bedeutung von Führungspersonen wie Chiefs zu erhalten.

Adieu et voyage retour

Chères lectrices du blog, chers lecteurs du blog,


J’espère que vous allez très bien. Dans quelques jours, je ferai mon voyage de retour au Togo et je ne peux pas dire à quel point je suis heureuse de retrouver mon pays d’origine, ma famille, mes amis et mes proches. Cela a été une longue période ici en Allemagne, mais le temps a passé plus vite qu’on ne pouvait l’imaginer. Je suis incroyablement impatient de retourner enfin dans mon pays, mais la vie en Allemagne va aussi me manquer, surtout les bonnes personnes que j’ai pu rencontrer dans différents domaines. Pendant mon séjour en Allemagne, j’ai fait la connaissance de nouvelles personnes, que ce soit au travail, dans la vie quotidienne, dans les groupes de fanfare mais aussi dans mon cercle d’amis.

Adieux en Allemagne


Les adieux en Allemagne
J’ai commencé à le faire très tôt, car j’étais active, ou plutôt présente, dans de nombreux domaines. En plus de mon engagement à la Norddeutsche Mission et au Café Mittwoch, j’ai joué dans des chœurs de trombones et j’ai aussi été en contact étroit avec quelques familles. J’aimerais mentionner ici en particulier mes départs dans les chœurs de trombones. En effet, ils se sont presque tous déroulés de la même manière : lors de la dernière répétition avec l’ensemble du groupe et moi-même, il y a eu une demande de chanson de ma part, suivie d’un cadeau pour moi et d’un repas et d’une boisson en commun. C’était vraiment super et je me suis vraiment réjouie. Je remercie le Posaunenwerk de Brême, en particulier le chef de trombone du Land, Rüdiger Hille. Quand je suis arrivé à Brême, il m’a mis une trompette dans les mains pour que je l’emprunte. Finalement, j’ai pu la garder et je l’ai emmenée au Togo. Quelle surprise ! J’ai maintenant mon propre instrument et j’en suis très heureux.
Mon tout dernier départ a été particulièrement génial pour moi. Je ne m’y attendais pas. C’étaient les adieux à ma mentor Katrin Grumbt et à sa famille. En guise de dernier salut pour le voyage, ils ont joué de la musique surprise pour moi devant mon appartement de Vorkampsweg, en tant qu’ensemble familial. C’était génial et j’ai été franchement très touchée. Surtout par le chant qu’ils ont joué : „Kraft der ewigen Gottesliebe“ (force de l’amour éternel de Dieu), également un chant populaire dans le recueil de chants de l’Église évangélique au Togo.
C’était une bonne expérience en Allemagne. Bien qu’il y ait eu des creux où tout ne s’est pas passé comme je l’aurais souhaité, je dirais que les bons moments ont dépassé les mauvais et que je n’aurai que et toujours de bons souvenirs de mon volontariat ici en Allemagne.
J’espère que nous nous reverrons quelque part et un jour. D’ici là, je vous souhaite de passer de bons moments et que la route nous réunisse !


Votre Hermann

Abschied & Heimreise

Liebe Blogleserinnen, liebe Blogleser,


ich hoffe, dass es euch sehr gut geht. In ein paar Tagen werde ich meine Rückreise nach Togo unternehmen und ich kann gar nicht sagen, wie sehr ich mich freue, mein Heimatland, meine Familie, meine Freunde und Verwandten wiederzusehen. Es war eine lange Zeit hier in Deutschland, aber die Zeit ist schneller vergangen, als man es sich vorstellen konnte. Ich freue mich unfassbar darauf, endlich wieder in mein Land zurückzukehren, aber ich werde auch das Leben in Deutschland vermissen, vor allem die guten Menschen, die ich in verschiedenen Bereichen kennenlernen durfte. Ich habe während meines Aufenthalts in Deutschland neue Menschen kennengelernt, sei es bei der Arbeit, im Alltag, in den Posaunenchören aber auch in meinem Freundenkreis. Abschiede in Deutschland
Abschiede in Deutschland
Ich habe damit frühzeitig angefangen, da ich in vielen Bereichen tätig, bzw. präsent war. Ich habe neben meinem Einsatz in der Norddeutschen Mission und beim Café Mittwoch in Posaunenchören gespielt und ich war auch mit ein paar Familien eng in Kontakt. Besonders meine Abschiede bei den Posaunenchören möchte ich hier erwähnen. Sie verliefen nämlich fast alle gleich: Bei der letzten Probe mit der ganzen Gruppe und mir, gab es einen Liedwunsch von mir und anschließend ein Geschenk für mich und ein gemeinsames Essen und Trinken. Das war wirklich toll und ich habe mich wirklich gefreut. Ich danke dem Posaunenwerk Bremen, besonders dem Landesposaunenwart Rüdiger Hille. Als ich nach Bremen kam, hatte er mir eine Trompete zum Ausleihen in die Hand gedrückt. Letztendlich durfte ich sie dann behalten und habe sie nach Togo mitgenommen. Was für eine Überraschung! Ich habe nun mein eigenes Instrument und ich freue mich sehr darüber.
Mein allerletzter Abschied war für mich besonders toll. Damit hatte ich nicht gerechnet. Es war der Abschied von meiner Mentorin Katrin Grumbt und ihrer Familie. Als letzten Gruß für die Reise spielten sie vor meiner Wohnung im Vorkampsweg als Familienensemble für mich Überraschungs-Musik. Das war großartig und ich war ehrlich gesagt sehr berührt. Besonders von dem Lied, das sie gespielt haben: „Kraft der ewigen Gottesliebe“, auch ein beliebtes Lied im Gesangbuch der evangelischen Kirche in Togo.
Es war eine gute Erfahrung in Deutschland. Obwohl es Tiefpunkte gab, an denen nicht alles so lief, wie ich es mir gewünscht hätte, würde ich sagen, dass die guten Momente die schlechten überwogen haben und ich nur und immer gute Erinnerungen an meinen Freiwilligendienst hier in Deutschland haben werde.
Ich hoffe, wir werden uns irgendwo und irgendwann wiedersehen. Bis dahin wünsche ich euch eine schöne Zeit und möge die Straße uns zusammenführen!


Euer Hermann