Premières (et deuxièmes) impressions

am Flughafen in Brüssel (fr.: à l’aéroport de Bruxelles)

Le voyage à Lomé :

Je suis partie très tôt le matin du 25 août, après seulement une heure et demie de sommeil – à cause de l’excitation et des manœuvres de rangement (car ceux qui me connaissent savent que j’ai toujours tendance à emporter trop de choses, peu importe où je vais). Mais nous avons finalement réussi et tout s’est bien passé à l’enregistrement des bagages à l’aéroport, ce qui a été un grand soulagement pour moi. Puis est venu le moment de dire au revoir à ma famille, ce qui ne s’est certainement pas fait sans larmes (des deux côtés), même si cela me paraissait totalement irréel de devoir dire au revoir pour 12 mois.

Le premier vol de Hambourg à Bruxelles n’a duré qu’une heure et demie et, à notre grande joie, Lara et moi sommes arrivées presque en même temps et nous nous sommes croisées immédiatement. Le temps d’attente est passé beaucoup plus vite que prévu, même si nous étions si fatiguées que nous avons passé la majorité du temps à parler à voix basse.

Le deuxième vol s’est aussi déroulé sans encombre : nous avons pu nous asseoir côte à côte, côté hublot. Les consignes de sécurité nous ont été chantées, ce qui avait vraiment le potentiel de rester en tête. Nous avons goûté pour la toute première fois à un repas d’avion – mais j’ai dormi presque tout le vol, à quelques interruptions près. Nous avons essayé de distinguer la France, Majorque ou le Sahara à travers les nuages, sans grand succès. Finalement, nous avons atterri pour la première fois sur le continent africain – à Accra, au Ghana. De là, il ne restait plus qu’une demi-heure de vol jusqu’à Lomé et notre excitation grandissait.

Arrivés à l’aéroport de Lomé, nous avons fait nos premières tentatives en français – plus ou moins réussies, étant donné notre état d’épuisement. Nous avons également connu notre premier moment de panique : aucune trace de nos valises sur le tapis roulant. Il nous a fallu un moment pour réaliser que nous étions devant le mauvais tapis roulant. Heureusement, tout était là intact, comme nous.

En sortant de l’aéroport, l’air chaud et étouffant de Lomé nous a enveloppées. Nous n’avons pas attendu longtemps avant d’être chaleureusement accueillis par Sélom (notre mentor) et Rodrigue (son chauffeur), qui nous ont immédiatement pris dans leurs bras. Après les présentations, ils ont chargé deux de nos valises et nous les avons suivis jusqu’à la voiture. Le trajet jusqu’à la maison de Sélom a été une véritable avalanche de nouvelles impressions. Il faisait déjà nuit noire lorsque nous sommes arrivés, mais les rues étaient encore très animées : des gens couraient et criaient partout, les motos klaxonnaient et les voitures roulaient sur des voies parfois surprenantes. Nous sommes restées assises en silence, serrées l’une contre l’autre, à laisser tout cela nous imprégner.

De cette première soirée, nous ne nous souvenons pas bien de beaucoup des conversations et présentations, sauf du délicieux dîner : des patates douces frites et des œufs brouillés aux tomates et poivrons. Une combinaison nouvelle pour nous, mais les saveurs familières nous ont réconfortées et nous avons pu nous régaler avant de nous effondrer de fatigue dans notre lit.

Les deux premières semaines et demie :

Nous sommes arrivées au Togo le 25 août, mais la rentrée scolaire n’avait lieu que le 15 septembre. Sélom nous a donc proposé de rester à Lomé avant de partir pour Kpalimé. Nous avons passé les premiers jours à dormir. Nous avons dormi 9 à 10 heures par nuit, nous nous sommes levées et nous nous sommes parfois recouchées après le petit-déjeuner pour faire une nouvelle sieste (quelquefois même avant le déjeuner). Notre temps se résumait à : manger, dormir, lire un peu, puis dormir à nouveau. Nous ne nous attendions pas à être aussi fatiguées par… l’oisiveté. Mais les nombreuses impressions – et surtout le fait de devoir constamment parler et écouter en français – nous ont épuisées.

Sélom et sa famille nous ont en tout cas beaucoup facilité notre installation et notre arrivée au Togo. Nous nous sommes senties les bienvenues et les repas étaient incroyablement savoureux – parfois un peu épicés, mais toujours végétariens spécialement pour nous (principalement avec des œufs ou du soja, c’est-à-dire du tofu, qui est étonnamment très présent ici). De plus, les fils de Sélom nous ont montré un peu le quartier, et nous avons passé d’excellents moments lors de soirées cinéma avec eux.

Malheureusement, nous n’avons pas pu voir grand-chose de Lomé. La circulation, l’absence des trottoirs, de feux et de passages piétons rendait les déplacements autonomes assez intimidants.

À la place, nous avons accompagné Sélom dans plusieurs voyages à travers le pays. En deux semaines et demie, nous avons vu une grande partie du Togo – depuis la voiture – et rencontré beaucoup de gens. Nous avons tout vu, depuis un office religieux avec bénédiction dans la grande chorale de l’église et une grande vente aux enchères, jusqu’à un enterrement et un camp de la fédération des associations de jeunesse. Nous avons visité Vo-Tokpli, Sotouboua et Atakpamé, passé notre toute première nuit à Kpalimé, dans notre futur appartement. Ces jours-là donc ont été moins une arrivée tranquille qu’un incroyable flot de nouvelles impressions : des nouvelles rencontres, des nouveaux plats (par exemple, noix de coco, ignames, adɛmɛ, la bouillie, manioc, fufu, akple ou en français : la pâte) et des défis (oui, se présenter en français devant plusieurs centaines de personnes, micro en main, pour raconter son expérience de festival, dix minutes après l’avoir appris, c’est un vrai défi !).

Mais nous avons aussi beaucoup appris, certaines choses étaient attendues, d’autres très surprenantes. Les feux rouges ? Plutôt facultatifs. Les rendez-vous ? Mieux vaut ne pas miser sur la ponctualité « typiquement allemande », à moins de vouloir attendre longtemps juste pour dire : « Moi, j’étais à l’heure ». Et d’après notre expérience, les repas pris en famille sont ici bien moins fréquents qu’en Allemagne. Notre première diarrhée, elle, était prévisible – mais pas plus agréable pour autant.

Arrivée à Kpalimé :

Quand ces deux semaines et demie se sont terminées, nous étions partagées. Triste de quitter Sélom et sa famille, avec qui nous nous étions vraiment bien intégrées. Mais aussi impatientes de découvrir notre appartement, d’être autonomes et, avant tout : d’avoir enfin nos propres chambres et notre propre espace. Lara et moi nous entendons très bien, mais deux semaines et demie dans la même pièce, sans intimité (à part aux toilettes), c’est long – même si on s’entend très bien. Nous avons donc refait nos valises (étrangement difficile, alors que nous n’avions rien ajouté), dit au revoir à notre chambre et aux habitants de Lomé, puis sommes montées dans la voiture. C’était un moment émouvant, même si nous savions que nous reviendrions à Lomé au plus tard le 3 octobre.

Le trajet a duré environ deux heures. Arrivés au Collège Protestant de Kpalimé, nos valises ont été montées dans notre appartement au premier étage, et on nous a servi une grande assiette de bananes plantains frites. Nous avons dit au revoir à Sélom et Rodrigue, qui sont repartis immédiatement et puis nous sommes restées seules dans notre appartement. Je m’étais attendue à un mélange de sentiments, mais me retrouver soudain seule d’une minute à l’autre m‘a rattrapée brutalement. En voyant l’appartement vide – rien que nous deux -, je me suis tout de suite sentie un peu seule.

Heureusement, ce sentiment a vite disparu. Ma première mission a été de trier les stocks de médicaments, sprays anti-moustiques et crèmes solaires laissés par nos prédécesseurs. Cela a pris plus de temps que prévu (nous avons encore beaucoup de réserves de tout ; donc nous n’aurons certainement pas de coups de soleil parce que nous n’avons plus de crème solaire).

Plus tard dans la journée, nous avons été accueillies par le directeur du collège, qui habite juste en face, puis nous sommes allées faire des courses avec Saviour, le professeur de musique et notre référent ici. Il nous a déjà montré beaucoup de choses et nous a accompagnées au marché pour nos premières fois.

Dès le premier soir, une longue coupure de courant nous a plongées dans le noir. Notre premier dîner (très créatif : pâtes à la sauce tomate) s’est donc déroulé à la lumière des bougies et des lampes de poche de nos téléphones. Quand le courant est revenu, nous avons voulu en profiter pour lancer une lessive (la machine à laver est un véritable luxe ici, mais nous en sommes très reconnaissantes). Malheureusement, nous avons eu la mauvaise idée d’allumer la bouilloire en même temps… Résultat : disjoncteur sauté, et noir total, pour la deuxième fois de la soirée. Heureusement, nous avons pu rapidement prévenir le gardien, et quelques minutes plus tard, la lumière était de retour. Mais cela nous a une fois de plus clairement montré que l’approvisionnement constant et fiable en électricité et en eau, comme en Allemagne, est un vrai privilège – et loin d’être la norme pour beaucoup de personnes dans le monde.

Les jours suivants étaient encore des jours de vacances. Nous avons donc eu le temps de faire un grand ménage (comme un rite d’installation), de déballer nos affaires, d’aller au marché pour la première fois, d’explorer un peu la rue, de rencontrer quelques commerçants et professeurs du collège, et de visiter l’église pour la première fois.

Globalement, cette période nous a permis de nous habituer à vivre seules et à ne compter que sur nous-mêmes – ce que nous avons, je trouve, très bien réussi. Nous avons commencé à nous sentir très à l’aise dans notre appartement, où nous passerons les 12 prochains mois.

Amicalement et à bientôt ! 🙂

Erste (und zweite) Eindrücke

am Flughafen in Brüssel (à l’aéroport de Bruxelles)

Hinreise:

Los ging es für mich am 25.08. sehr früh morgens, nach nur eineinhalb Stunden Schlaf aufgrund von Aufregung und Umpackmanövern (denn wer mich kennt, weiß, dass ich wirklich immer und egal wohin ich fahre, viel zu viel einpacke). Am Ende haben wir es aber geschafft und bei der Gepäckaufgabe am Flughafen hat alles geklappt, was für mich schon eine große Erleichterung war. Danach kam der Abschied von meiner Familie, der definitiv nicht ohne Tränen ablief (auf beiden Seiten), auch wenn es sich für mich total surreal angefühlt hat, sich wirklich für 12 Monate zu verabschieden.

Der erste Flug von Hamburg nach Brüssel ging nur knapp eineinhalb Stunden und zu unserem großen Glück sind Lara und ich fast gleichzeitig dort angekommen und quasi direkt durch Zufall ineinander gerannt. Unsere Wartezeit verging viel schneller als erwartet, und das, obwohl wir beide so müde waren, dass wir uns die meiste Zeit nur angeschwiegen haben.

Auch der zweite Flug verlief reibungslos und wir durften uns sogar umsetzen, sodass wir nebeneinander und am Fenster sitzen konnten. Die Sicherheitseinweisung wurde per Song abgespielt, der wirkliches Ohrwurm-Potenzial hatte, es gab für uns beide das allererste Mal Flugzeugessen, aber die meiste Zeit habe ich eigentlich mit ein paar Unterbrechungen geschlafen. Immer wieder haben wir versucht, etwas von der Welt unter uns durch die Wolken zu sehen: Frankreich, Mallorca, die Sahara, aber so richtig gut hat das durch die Wolken nicht geklappt. Schließlich sind wir das erste Mal auf dem afrikanischen Kontinent gelandet, nämlich in Accra, Ghana. Von dort ging es nur noch ca. eine halbe Stunde weiter bis Lomé und die Aufregung bei uns stieg.

Am Flughafen in Lomé angekommen, haben wir die ersten Versuche gestartet, Französisch zu sprechen. Das hat in unserem völlig erschöpften Zustand nur so mehr oder weniger geklappt. Außerdem gab es den ersten Moment der Panik: Wir haben unsere Koffer auf dem Laufband nirgendwo gefunden. Bis wir verstanden hatten, dass wir am falschen Laufband standen und unsere Koffer zum Glück genauso problemlos angekommen waren wie wir, hat es einen kurzen Moment gedauert.

Kaum dass wir aus dem Flughafen rausgegangen sind, wurden wir von der warmen, stickigen Luft Lomés empfangen. Wir mussten zum Glück nicht lange warten, bevor wir von Sélom (unserer Mentorin) und Rodrigue (ihrem Fahrer) direkt durch eine Umarmung sehr herzlich begrüßt wurden. Die beiden haben sich vorgestellt, sich zwei unserer Koffer geschnappt und schon sind wir, ihnen hinterher, zum Auto gelaufen. Die Fahrt zu Sélom nach Hause ist wirklich eine Überflutung mit neuen Eindrücken gewesen. Es war schon stockdunkel, als wir ankamen, trotzdem waren die Straßen noch super belebt, überall liefen und schrien Menschen, hupten Motos und fuhren Autos auf sehr interessant gewählten Spuren. Wir saßen beide nur stumm da, haben uns aneinander festgehalten und all das auf uns wirken lassen.

Vom ersten Abend ist nicht besonders viel aus den paar Gesprächen und Vorstellungen hängen geblieben, außer dem sehr leckeren Abendbrot: Es gab frittierte Süßkartoffel und Rührei mit Tomate und Paprika. In der Kombination hatten wir das so zwar noch nie gegessen, trotzdem waren die vertrauten Geschmäcker sehr tröstlich und wir konnten richtig zulangen, bevor wir total kaputt ins Bett gefallen sind.

Die ersten zweieinhalb Wochen:

Angekommen sind wir in Togo also am 25.08. Die Schule hat aber erst am 15.09., also drei Wochen später, wieder begonnen. Deshalb hat Sélom vorgeschlagen, vorerst in Lomé zu bleiben, bevor wir nach Kpalimé fahren. Die ersten paar Tage haben wir hauptsächlich mit Schlafen verbracht. Wir haben nachts bestimmt 9-10 Stunden geschlafen, sind aufgestanden und haben uns teilweise schon nach dem Frühstück wieder hingelegt und nochmal (Vor-)Mittagsschlaf gemacht. Unsere Zeit bestand also aus Essen, vielleicht noch ein bisschen Lesen und Schlafen. Damit hatten wir beide auch irgendwie gar nicht so gerechnet, dass wir vom Nichtstun SO kaputt sein würden. Aber die vielen Eindrücke und vor allem auch das konstante Französischhören und -sprechen, haben dann wohl doch ihren Tribut gefordert.

Sélom und ihre Familie haben uns das Einleben und die Ankunftszeit in Togo auf jeden Fall um einiges erleichtert. Wir haben uns dort super willkommen gefühlt und haben unglaublich leckeres Essen bekommen, das zwar manchmal ein bisschen scharf, aber extra für uns immer vegetarisch war (meistens mit Ei oder Soja, also quasi Tofu, was es hier überraschend viel gibt). Außerdem haben uns Séloms Söhne ein bisschen was vom Viertel gezeigt und bei den gemeinsamen (Harry Potter-)Filmabenden hatten wir auch sehr viel Spaß.

Viel von Lomé gesehen haben wir in der Zeit zwar leider nicht, weil der Verkehr und die sehr belebten Straßen ohne Gehwege, Ampeln und Zebrastreifen doch ziemlich einschüchternd waren, was das eigenständige Fortbewegen ein bisschen erschwert hat.

Stattdessen haben wir Sélom in den zweieinhalb Wochen aber auf mehrere Trips begleitet und dabei schon vergleichsweise viel von Togo (vom Auto aus) gesehen und seehr viele Menschen kennengelernt. Von einem Gottesdienst samt Einsegnung in den Grand Chorale der Kirche und großer Versteigerung, über eine Beerdigung und ein Camp de Jeunesse, war alles dabei. Dabei haben wir Vo-Tokpli, Sotouboua und Atakpamé bereits gesehen und auch unsere allererste Nacht in Kpalimé, in unserer eigenen Wohnung verbracht. Unsere ersten zweieinhalb Wochen waren also weniger ein ruhiges Ankommen, als eine unglaubliche Flut an neuen Eindrücken, Menschen, neuem Essen (z. B. Kokosnüsse, Yams, Adɛmɛ, la bouillie, Maniok, Fufu, Akple oder auf Französisch la pâte) und Herausforderungen (ja, sich auf einmal vor mehreren hundert Leuten mit einem Mikro in der Hand auf Französisch vorzustellen und von seinen eigenen Festivalerfahrungen zu berichten, ist definitiv eine Herausforderung, wenn man das ganze 10 Minuten vorher erst gesagt bekommt!).

Wir haben aber auch direkt sehr viel gelernt, was für uns teils erwartete und teils sehr unerwartete Überraschungen waren. Verkehrsregeln mitsamt roten Ampeln sind tendenziell eher optional, bei zeitlichen Absprachen darf man sich eigentlich nicht an der „typisch deutschen“ Pünktlichkeit orientieren, außer man möchte gerne viel Zeit mit Warten verbringen, nur um sagen zu können: „Also ich war ja pünktlich da“, und auch das gemeinsame Einnehmen einer Mahlzeit als Familie ist unserer bisherigen Erfahrung nach deutlich weniger Norm, als wir es aus Deutschland gewohnt sind (unser erstes Mal Durchfall dagegen war ziemlich erwartet, das hat es aber trotzdem nicht besser gemacht).

Ankunft in Kpalimé:

Irgendwann waren diese ersten zweieinhalb Wochen rum, was zum einen sehr traurig war, weil wir uns in der Zeit in Lomé wirklich gut eingelebt und Sélom und ihre Familie sehr ins Herz geschlossen haben. Andererseits waren wir auch voller Vorfreude auf unsere Wohnung, darauf, auch mal für uns selbst verantwortlich zu sein, tun und lassen zu können, was wir wollten, und vor allem auch darauf, eigene Zimmer und eigene Betten zu haben. Zwar verstehen Lara und ich uns nach wie vor sehr gut, aber zweieinhalb Wochen permanent im gleichen Raum zu sein, gar keine Privatsphäre oder wirkliche Me-Time zu haben (außer auf der Toilette) und die GANZE Zeit aufeinander rumzuhängen, das wird auf jeden Fall irgendwann anstrengend, ganz egal, wie gut man sich versteht. Wir haben also unsere Koffer wieder eingepackt (was aus irgendeinem Grund auch wieder ein bisschen schwierig war, dabei hat sich mein Gepäck ja in der Zeit in Lomé nicht vermehrt), haben uns von unserem Zimmer und den Menschen in Lomé verabschiedet und sind ins Auto gestiegen. Das war echt unerwartet traurig und emotional, obwohl wir zu dem Zeitpunkt sogar schon wussten, dass wir spätestens am 03.10. wieder in Lomé sein würden.

Die Fahrt verlief sehr unspektakulär und nach knapp zwei Stunden sind wir am Collège Protestant in Kpalimé angekommen. Unsere Koffer wurden für uns in unsere Wohnung in den ersten Stock getragen, wir haben noch eine große Portion frittierte Kochbanane hingestellt bekommen, haben uns von Sélom und Rodrigue verabschiedet, die direkt wieder gefahren sind, und sind dann allein in unserer Wohnung zurückgeblieben. Ich hatte auf jeden Fall sehr gemischte Gefühle erwartet, aber dann irgendwie doch plötzlich von einer Minute auf die andere allein gelassen zu werden, war auf jeden Fall sehr ernüchternd, und als ich mir der ganzen leeren Wohnung nur für uns zwei bewusst geworden bin, habe ich mich direkt ein bisschen einsam gefühlt.

Zum Glück ist das Gefühl aber relativ schnell verflogen und ich habe als erste Amtshandlung die Medikamenten-, Mückenspray- und Sonnencremevorräte unserer Vorfreiwilligen durchsortiert, was tatsächlich länger gedauert hat, als man meinen sollte (wir haben von allem wirklich noch seehr viel auf Vorrat, also Sonnenbrand werden wir erstmal definitiv nicht deshalb bekommen, weil wir keine Sonnencreme mehr haben).

Später am Tag wurden wir noch vom Directeur begrüßt, der uns gegenüber wohnt, und waren mit Saviour einkaufen. Saviour ist der Musiklehrer am Collège und hier so ein bisschen unsere Ansprechperson. Er hat uns schon ganz viel gezeigt und uns auch die ersten Male auf den Markt begleitet.

Direkt zur Begrüßung hatten wir an unserem ersten Abend auch das erste Mal einen etwas längeren Stromausfall, sodass unser erstes Kochen (ganz kreativ: Nudeln mit Tomatensoße) bei Kerzenlicht und Handytaschenlampe stattfand. Als wir dann wieder Strom hatten, wollten wir das auch direkt nutzen und unsere Waschmaschine anstellen (die hier ein wirklicher Luxus und absolut nicht selbstverständlich ist, aber wir sind sehr dankbar dafür). Leider haben wir nicht weiter darüber nachgedacht und parallel auch den Wasserkocher benutzen wollen, sodass wir zum zweiten Mal an diesem Abend im Dunkeln in unserer Küche standen, dieses Mal, weil unsere Sicherung rausgeflogen ist. Zum Glück konnten wir schnell dem Guardien (das ist der Torwächter/Hausmeister) Bescheid sagen und ein paar Minuten später hatten wir wieder Strom. Was uns dadurch aber nochmal sehr deutlich vor Augen geführt wurde, ist, dass die ständige und zuverlässige Strom- und Wasserversorgung, wie es sie in Deutschland gibt, ein echtes Privileg ist und für viele Menschen auf der Welt eben nicht zur Normalität dazugehört.

Die nächsten paar Tage waren noch Ferien, das heißt, wir hatten viel Zeit, um in unserer Wohnung einen Deep clean zu machen (das gehört ja zu einem Einzug auch irgendwie dazu), unsere Koffer auszupacken, das erste Mal auf den Markt zu fahren, unsere Straße ein bisschen zu erkunden und dort bereits einige der Händler*innen, sowie am Collège die ersten Lehrer*innen kennenzulernen und auch die Kirche hier das erste Mal zu besuchen.

Insgesamt konnten wir uns also schon mal ganz entspannt ein bisschen mit dem Alleinewohnen und dem auf uns Gestelltsein anfreunden, was, wie ich fand, echt ganz gut funktioniert hat, und wir haben ziemlich schnell angefangen, uns in unserer Wohnung für die nächsten 12 Monate sehr wohlzufühlen.

Liebe Grüße und bis bald! 🙂

Présentation

Salut,

Premièrement, quelques informations sur moi : je m’appelle Helene Schulz, j’ai 19 ans et je viens de Lüneburg, une petite ville près d’Hambourg.

J’ai passé mon Bac cet été, mais cela fait déjà quelques mois que j’ai décidé de profiter de ce temps après le Bac pour vivre une expérience unique et très différente de tout ce que j’avais connu jusqu’à présent, dans un endroit tout à fait nouveau.

Quand j’ai postulé auprès du VEM (Mission Unie Évangélique) et du NM (Mission de Brême), je ne savais pas encore exactement où je voulais aller. Mais pendant le premier week-end à Wuppertal, il est devenu clair que le poste à Kpalimé, au Togo, était fait pour moi.

Le français a toujours été l’une de mes matières préférées et travailler avec des enfants me procure beaucoup de joie. Le poste au Collège Protestant, un établissement à la fois collège et lycée (de la Sixième à la Terminale), ainsi qu’un jardin d’enfants, offre l’opportunité de travailler avec des enfants de tous âges. C’est pourquoi ce poste me paraissait parfait. Par ailleurs, le français est la langue officielle du Togo et est donc parlé dans toutes les écoles à partir d’un certain âge.

Dans ce blog, je souhaite partager mes impressions et mes expériences personnelles. Elles ne doivent cependant pas servir de base à des images ou opinions généralisées sur le pays, les gens ou le continent africain.

Je suis très heureuse que vous soyez ici et que vous preniez le temps de lire ce que j’écris. J’espère que vous trouverez tout cela intéressant et informatif.

Si vous avez des commentaires ou des critiques, vous pouvez toujours m’écrire directement ou ici dans les commentaires. J’aimerais bien recevoir de l’aide si je me retrouve dans des perspectives fausses ou biaisées, éveillées par des structures racistes ou colonialistes. Si vous avez des conseils pour adopter une perspective plus sensible, n’hésitez pas à écrire.

Pour plus d’informations sur mon séjour au Togo et des impressions plus visuelles, vous pouvez aussi visiter le compte Instagram de ma co-volontaire Lara et moi : lets_go.to_togo

Beaucoup de bisous et à plus !

Vorstellung

Hey ihr,

zunächst einmal ein bisschen was zu mir: Ich heiße Helene Schulz, bin 19 Jahre alt und komme aus Lüneburg, in der Nähe von Hamburg.

Ich habe vor dem Sommer mein Abitur gemacht und es ist bereits seit einer Weile mein Wunsch, die Zeit nach dem Abi erstmal für eine ganz neue Erfahrung, an einem ganz neuen Ort zu nutzen.

Als ich mich bei der VEM (Vereinte Evangelische Mission) und NM (Norddeutsche Mission) beworben habe, hatte ich noch kein bestimmtes Land im Kopf, aber im Laufe des Kennenlernwochenendes hat sich herauskristallisiert, dass die Einsatzstelle in Kpalimé, Togo für mich eigentlich perfekt klang.

Französisch war immer eins meiner Lieblingsfächer und das Arbeiten mit Kindern und Jugendlichen macht mir unglaublich viel Spaß. Das Collège Protestant, das eine Mischung aus Collège und Lycée (6.-12. Klasse) darstellt und die Ergänzung durch den Kindergarten, sorgen für eine sehr breite Altersspanne, was so ziemlich genau das ist, was ich mir gewünscht habe. Dazu kommt, dass das Ganze in Togo ist, wo an den (weiterführenden) Schulen die offizielle Amtssprache, also Französisch, gesprochen wird.

In diesem Blog möchte ich ein paar meiner ganz persönlichen Eindrücke und Erfahrungen teilen, aber an der Stelle einmal der Hinweis, dass das hier Dargestellte natürlich immer nur ein Ausschnitt ist und keine Rückschlüsse auf das gesamte Land in seiner Vielfalt, alle Menschen, geschweige denn auf den gesamten afrikanischen Kontinent zulässt, also behaltet das gerne im Hinterkopf. 😊

Ich freue mich sehr, dass ihr den Weg hierher gefunden habt und euch für meine Zeit in Togo interessiert und wünsche euch ganz viel Spaß beim Lesen!

Über Fragen, Anmerkungen und konstruktive Kritik freue ich mich immer, denn natürlich kann ich zwar versuchen, möglichst vorurteilsfrei von meinen Erlebnissen zu berichten und dabei keine kolonialen und rassistischen Denkmuster zu unterstützen oder Sprache zu nutzen, die diese fördert, dennoch wird mir das bestimmt nicht immer gelingen. Falls ihr aber Tipps habt, wie ich meine Berichterstattung zusätzlich noch sensibler gestalten kann, wendet euch gerne an mich direkt oder nutzt die Kommentarfunktion.

Für weitere (und regelmäßigere) Updates und visuelle Eindrücke könnt ihr auch gerne auf dem Insta-Kanal von mir und meiner Mitfreiwilligen Lara vorbeischauen: @lets_go.to_togo

Ganz liebe Grüße und bis bald!

E.P. Church Camp in Ahamansu

Der Wecker klingelte um 3:30 Uhr, zum Frühstück gab’s Haferflocken mit Azi Tutu (Ewe = Erdnussmus). Kurze Zeit später warteten Courage (Pastor und unserer Mentor) und Victor (Keke Fahrer) in dem dreirädrigen, schwarzen Mini-Auto vor unserer Haustür. Courage hatte uns einige Tage zuvor eingeladen zum E.P. Church Camp in Ahamansu mitzukommen und wir hatten nicht häsitiert uns auf den Ausflug einzulassen. So kamen wir jetzt beim Trotro Terminal unserer Stadt Ho an und verabschiedeten uns von Victor. Es war immer noch stockdunkel; ununterbrochen waren monotone Lautsprecheransagen zu hören: „Accra, Kumasi, Accra, Kumasi, Accra, Accra!“. Wir warteten dort ungefähr 45 Minuten, bis sich noch eine Person fand, die den letzten freien Platz unseres Taxis beanspruchte. So fuhren wir ungefähr 3 Stunden von der Volta Region in die Oti Region, welche sozusagen das nächste Bundesland im Norden von Volta ist. Die Fahrt kostete pro Person 120 Ghana Cedis (8,40€). Als wir in der Stadt Jasikan ankamen, warteten schon Motorräder auf Kunden.  Wir 3 stiegen jeweils hinten auf ein Dzokeke und wurden zur E.P. Church gefahren. Dort wurden wir sehr herzlich von Seyram (Pastor der Kirche), in seinem Haus neben der Kirche willkommen geheißen. Courage und er vertreten dasselbe Amt (Youth Desk Officer), in ihren unterschiedlichen Regionen und sind gut befreundet. Wir wurden mit Weißbrot, Schwarztee und Honig versorgt, während eigentlich das gesamte Camp bis Mittag fastete. Als wir fertig gegessen hatten, traten wir in die Kirche ein, wo ein 5-stündiger „Prayer Service“ ablief. Die sehr professionell klingende Kirchenband spielte Gospelreggae und Highlife. Courage wurde sehr kurz vorher gebeten den Service zu leiten. So predigte, sang und betete er spontan für die nächsten 3 Stunden vor der Gemeinde. Zum Ende hin, betete er ein sehr langes, lautes Gebet, mit Gospel der Kirchenband untermalen. Er betete für das Feuer des Heiligen Geistes und prophezeite Dinge über die Leben Einzelner Menschen. Einige Personen, vor allem Frauen, fielen auf den Boden, hüpften auf der Stelle, ruften laut oder fingen an sich unkontrolliert zu drehen und mussten von anderen Gemeindemitgliedern festgehalten werden. Diesen Personen wurden allen ein Tuch aus mit Mustern bedrucktem Stoff um die Hüfte gewickelt. Nachdem der Gottesdienst vorbei war, erkundeten ich und Til (mein Co-Freiwilliger) ein wenig Ahamansu. Im Vergleich zu Ho, ist es dort sehr viel ländlicher, kleiner und muslimisch geprägter. Auch ist die Gegend ist sprachlich um einiges diverser. Es wird Twi, Ewe, Englisch, aber auch etwas Kototkoli und Französisch (aufgrund der Proximität zu Togo) gesprochen. Danach ging es mit Motorrad zu einer nahegelegenen Schule, wo alle Campmitglieder sich sammelten, um „Games“ zu starten. Es wurde Volleyball und Fußball gespielt. Es wurden Leibchen ausgeteilt und es wurde ernst gespielt. Menschen kamen mit ihrer ganzen Familie. Entweder wurde gespielt oder auf der Bank gesessen, Orangen gegessen und seinem Team zugejubelt. Ich freute mich darüber mit einigen Ewe zu sprechen und weiteres Vokabular zu lernen. Abends ging es zurück zu Seyrams Haus, wo als Abendessen Yam und Eier-Stew serviert wurde. Anschließend ging es wieder in die Kirche, zur Gospel Rock Show. Es gab eine Vielfalt an Talenten, welche auftraten: eine Gruppe junger Mädchen tanzte Choreografien zu Praisemusik, die Kirchenband spielte Gospelhighlife, es gab viele Sänger*innen, eine Gruppe älterer Mädchen tantzen in traditioneller Bekleidung Borborbor, ein Trommelchor spielte. Bei Acts, die den Zuschauern besonders gefielen, kamen ab und zu Einzelne nach vorne zur Bühne und drückten einen 1 oder 5 Cedi Schein an die Stirn des Auftretenden. Ich spielte ebenfalls im Rahmen dieses Abends ein selbst produziertes und geschriebenes englisches Afrobeats/Gospelrap Lied, in das ich etwas Ewe einbaute. Es kam sehr gut an, die Gemeinde tantze, viele kamen nach vorne, sangen laut mit und jubelten. Es war wirklich cool dort zum ersten Mal in Ghana aufgetreten haben zu dürfen. Danach gingen wir zu Bett. Die Austattung unserer Unterkunft: zwei gleichgroße Zimmer, in einem nur ein Plastikstuhl in der Ecke; im anderen eine mittelgroße Matratze auf dem Boden, ein Plastikstuhl in der Ecke, ein kleines Bad ohne fließendes Wasser. Am nächsten Morgen frühstückten wir in Seyrams Haus Rührei mit Gemüse und gingen dann in den 3,5-Stündigen Gottesdienst, welcher in Twi, Ewe und Englisch gehalten wurde (es für bestimmte Teile wie die Schriftlesung 2 Übersetzer). Von der Predigt, welche fast ausschließlich auf Ewe gehalten wurde, Verstand ich schon viele Wörter, einige Sätze, jedoch nur wenig Zusammenhang. Von den Hymnen kann ich mittlerweile schon ziemlich viel verstehen. Nach dem Gottesdienst gab es ein großes Gruppenbild und wir aßen bei Seyram Fufu mit Light Soup und Tilapia zum Mittagessen. Dann war es Zeit abzureisen. Wir verabschiedeten und bedankten uns und brachen dann zur Rückreise auf. Zurück fuhren wir über Jasikan und Hohoe. Das Wochenende war voller schöner Momente und Ich bin sehr dankbar für diese bereichernde Erfahrung. Jetzt bin ich gespannt, was noch alles auf uns zukommen wird!

MY VIRGIN STEPS IN DEUTSCHLAND!


Saying goodbye and wiping tears whilst holding in the excitement from bursting out was the greatest battle I faced at the Kotoka International Airport in Ghana. Within the twinkle of an eye, I was queued together with the three other volunteers of the Norddeutsche Mission from Ghana heading towards the huge piece of perfectly moulded metal which we were scheduled to travel in. I said my final goodbye and a ‚see you soon‘ to my motherland as the aircraft took off and zoomed through the skies, speedily leaving behind the land I call home. My first flight was not at all bad, I wasn’t in the slightest bit scared! The flight attendants were nice and so was the food and the tea and the juice! My experience on the flight wouldn’t have been complete without me watching a few episodes of „Tom and Jerry“ and also playing a few games which I couldn’t actually play because I couldn’t figure out how to play them unfortunately.  I admired the beauty of God in all His perfection as I stared dumbfounded at the magnificent view of the sunrise in all its glory. Indeed, Johann Wolfgang von Goethe wasn’t kidding when he said; „nature is God`s living, visible garment“.

„sunrise from my lenses“

I was confronted with my first task as we landed in the grande Amsterdam Airport. Oh boy! The struggle to find our boarding gate was soo intense. Yet little did I know that that was just a tease of the numerous long distance trekking journeys awaiting me in Deutschland! Well, we finally located our gate with an hour to spare for our next flight to Bremen. We passed the time with picture taking sessions and of course phone charging, because we definitely didn’t kill all of our phones‘ batteries with excessive picture taking.

In a moment we were flying above the clouds once again and in the next moment I could feel the hot cool air of Bremen whispering a ‚Herzlichen Willkommen‘ to us. Oh! How wonderful it felt to be given a warm welcome by Mo and Summer, her dog. Well, with that welcome begun my 10 months stay in Deutschland, ‚The Land of Surprises‘ as I love to refer to her. With a new country comes lots of surprises and Bremen, Deutschland, hasn’t failed to live up to that.

We ate our first meal in a restaurant close to the Norddeutsche Mission’s headquarters in Bremen. It was „chinese friedrice“ as I prefer to call it (because it was from an Asien Restaurant and the man looked Chinese). The first two days were wonderful! I mean, what could be better than a welcome tour with Lukas, Ice Cream and a picnic by the river?

 „Chinese friedrice with Mo at an asian restaurant on the afternoon we arrived in Bremen.“

  “picnic by the river“

My first day in a Deutsche Kirche was interesting. Heike Jakubeit (the general secretary von der Norddeutsche Mission) went together with myself and the other volunteers to the Bremen Dom in the City Center. Not to lie, we were forewarned about the great difference between the typical Ghanaian church and the German church, but nothing prepared me for the shock that came with experiencing the difference leider. It was soo calm and serene, a great contrast to the energetic services we have back home. Our first struggle to understand the Deutsch language as a team was during the service. Service was wonderful nonetheless. The pastor shortly introduced us to the congregation during what I’m guessing was the announcement session and man! I had no idea she was introducing us till she said „aus Ghana“. The people at church were very nice and sweet to us as they threw „willkommen“ and beautiful smiles our way. There was more ice cream after service as we grabbed lunch together with Heike. We closed the Sunday chapter with supper from a Mexican restaurant in the Friedhofstrasse together with all of the other volunteers from the VEM and the NM.

My year started with a week of Seminar, which was aimed at equipping us and the new volunteers of the VEM with the needed knowledge required to make our stay in Deutschland successful and less stressful. Oh, how wonderful the week was! It was a week of cultural and personality integration as we had volunteers from Tanzania, Namibia and Deutschland joining us for the seminar.

The volunteers of both the NM and the VEM involved in the Einreise-Seminar

The week began on Monday with the ‚introduction and getting to know each other‘ session. Beautiful people with beautiful souls and smiles introduced themselves, and from there commenced a bond of endless laughter and memories creation; wonderful memories that I´m sure to carry with me for the rest of my stay in Deutschland and even the days after. We observed our morning devotions together every morning at the seminar hall with the volunteers taking turns to lead us in Prayer and the Word each day in groups of two.

Tuesday wasn´t a disappoinment either as we had an intense session with Daniel, a former volunteer of the Nord Deutsche Mission (2021/2022). The ‚culture clash‘ is what I`ll call it, as the atmosphere on Tuesday was intense with everyone bringing on board their different unique opinions on the ways of life of humans, both from their personal perspective and their tribal / national perspective. ‚Tolerance and Open mindedness‘ is what stuck with me at the end of that session.

Jana (the VEM coordinator) also took us through a soothing session on ‚Resilience‘. My go home with piece was to ‚always pick myself up when I fall‘. To ‚FAIL‘ as defined by Abigail, (a current volunteer of the Nord Deutsche Mission in Lemgo) is the First Attempt In Life. Meaning, there`s no need to accept defeat when you don`t succeed. Instead, you try again till it works out. And when it doesn’t, you pick yourself up off the floor, dust yourself and try something new! Do everything except giving up!

„kultur session with Daniel (left) and resilience session with Jana (right)“

We wrapped up on Tuesday evening with a „kreatives“ session, where we made lots of bracelets and juggling balls too. Jovin (a VEM volunteer from Tanzania) made me a beautiful bracelet and I also made one for myself which I unfortunately already lost leider.

„kreatives session and the bracelet one of the VEM volunteers made me “

 Wednesday of the seminar week came rolling in with more fun and education as we took a stroll though the Hauptbahnhof and the Nelson-Mandela-Park in Bremen, as Mo lectured us on the ‚Postkoloniale Spuren‘ in Bremen. Later that day, the external lecturer Angelos educated us through a very fun and worth remembering session on the topic of ‚Liebe, Sex und Partnership‘.

Thursday rolled by fast as we engaged in a splendid podcast workshop session with Henning Luehr and Loran of the Evangelischer Kirchenfunk Bremen Niedersachsen. It was the session I enjoyed the most and wished would never end, as I got the opportunity to interview random people on the streets of Berckstraße (ignore the tautology) on the issue of ‚volunteering missions‘. I realized more how truly diverse the world is as I listened to different people share their varying views on the one same issue of ‚volunteering missions‘. Indeed, podcasting is something I`ll love to learn more about! Evening time was marvelous, as we headed to „mommies corner“, an African Restaurant in Bremen to release all the stress on the varying mouth watering african dishes. Of course I took some fufu with Peppersoup and lamp. Oh how I miss the Ghanaian Sunday special fufu. The day couldn’t have ended in any better way J!

„Afrikanisches essen at mommies corner in Bremen“

All but too soon, Friday came running into the party and the time to pack up and say goodbye arrived. It was a fog of emotions as Jason, (a Namibian volunteer of the VEM) gave a heartwarming conclusion speech on that chilly Friday afternoon. A few tears were shed and the ‚Last Lunch‘ was eaten together. Soon, hugs were flying here and there as we parted ways to our separate service centres. Well, I remained here in Bremen and spent the Friday evening strolling through the city centre of Bremen with the selected North-South volunteers of the Norddeutsche Mission who will be flying to Ghana and Togo in a few weeks time.

Yes! Reality is hard. I was left alone in a foreign land and there, I faced my first solo battle with the deutsche Sprache. „Oh how fun it was to get lost in the middle of a deutsche conversation“ (note the sarcasm).

It was not at all bad, as I engaged in a „zusammen kochen“ on the morning of Saturday with the North-South volunteers of the Norddeutsche Mission and Gentil, their Ewe teacher. We prepared jollof; ghanaian jollof to be specific and we had a good time devouring the poor pot of jollof.

All too soon, it was time to once again say goodbye as I had to leave to Neustadt, a Viertel in Bremen, where I´ll be housed with my host mother. I arrived at the home of my host mother on the cool Saturday of the 10th of August, 2024. Beats my imagination how nice she was and still is! The staff of the Norddeutsche Mission, Lukas and Mo, stood out in their characters as they took me on an afternoon and evening stroll respectively through the Viertel of Neustadt, to get me familiarized with the place I`ll call home for the month of August.

My first day in the office of the Norddeutsche Mission was not at all bad, as I did not too many self introductions. I received a warm welcome on my first day too! Flowers and a `Herzlich Wilkommen‘ note on my desk; which is directly by the window, giving me direct access to the sun rays which I soo importantly need!

„Meeting new people in a new place“ should be the motto of the various embassies in their respective countries. As Deutschland is a multiracial land, ‚neues Menschen kennenlernen‘ is an everyday activity. Almost 10 people out of the 15 students in my language Kurs in CASA are international students from 3 different continents of the world. Schön!!

Yes! So all in all, my virgin steps in Deutschland were peaceful. Two weeks already and I`m surviving!! Ohh, how excited I am for the days to come. Why not stay on this page and find out together with me how Deutschland and volunteering will be in the next 9 months and 1 week!!

Ach, übrigens: Ich bin Christabel und das war meine erste Zeit im Deustchland!

Monat 3 – November

Der November führte uns nach Keta. Derrick, einer von Bismarks Freunden, den wir auf dem Oktoberfest kennenlernen durften, hatte uns gemeinsam mit seinen Freunden George und Fafali zum Hogbetsotso Festival eingeladen:

Von links:
George, ich, Derrick, Bele

Hogbetsotso – zum Hintergrund
Das Festival erinnert an die historische Flucht der Anlo-Ewe (die Anlo-Ewe gehören zur Gruppe der Ewe, die heute in Ghana, Togo und Benin leben) aus Notsé, einer Stadt im heutigen Togo. Notsé stand unter der Herrschaft von König Agokoli, der die Bewohner unterdrückte. Erzählungen nach gelang es diesen durch eine List zu fliehen: In regelmäßigen Abständen gossen sie Wasser an dieselbe Stelle der Stadtmauer, wodurch diese allmählich an Festigkeit verlor und schließlich durchbrochen werden konnte. Die Flucht der Ewe erfolgte in der Nacht. Rückwärts verließen sie die Stadt und hinterließen auf diese Weise Fußabdrücke, die den Anschein erweckten, als seien Menschen nach Notsé gekommen, anstatt die Stadt zu verlassen. Diese Täuschung verschaffte ihnen Zeit. Letztendlich erreichten die Ewe das Gebiet, in dem auch ich mich gerade befinde – die Volta Region Ghanas. Sie ließen sich nieder und gründeten
Städte entlang der Küste und des Volta-Flusses, darunter Keta.

Fahrer im Schwitzkasten – die erste Motorradfahrt meines Lebens
Untergebracht waren wir in einem Hotel etwas außerhalb der Stadt, weshalb wir auf Mototaxis als Transportmittel zurückgegriffen haben. Was ich zu diesem Zeitpunkt noch nicht wusste: in Ghana ist es nicht üblich, sich während der Fahrt festzuhalten. Während die meisten Mitfahrenden, die Hände auf ihren Knien positioniert, ganz entspannt hinterm Fahrer sitzen, habe ich mich so sehr an diesem festgeklammert, dass ich im Nachhinein wirklich Bedenken habe, ob er auf der Fahrt überhaupt richtig Luft holen konnte. Bele dagegen saß gelassen hinter mir und hat unterwegs noch ganz entspannt ihr Getränk ausgetrunken – zumindest den Teil, der angesichts der teilweise huckeligen Straßen nicht auf mir gelandet ist…

Zurück zum Festival
Das Festival war sehr beeindruckend. Neben einer Kunstausstellung am Strand durften wir Beiträge traditioneller Musik- und Tanzgruppen bewundern. Besonders interessant war die Performance einer Gruppe, die gemäß der Sage rückwärts gelaufen ist. Dann waren auch Bele und ich an der Reihe: Während Fafali und Derrick zunächst noch sehr optimistisch waren, uns das Tanzen beizubringen, schien ihre Hoffnung keine 10 Minuten später bereits sichtlich geschrumpft zu sein. George, der das ganze auf Video festgehalten hat, hatte wohl am meisten Spaß. Bele und ich gaben unser Bestes, merkten jedoch ebenfalls, dass unsere Tanzkünste eher in der Kategorie „hoffnungslose Fälle“ einzuordnen sind. Aaaaber wie heißt es so schön: Selbsterkenntnis ist der erste Schritt zur Besserung…


Auch moderne Künstler sind aufgetreten – kleine Notiz an mich: sollte ich jemals wieder auf ein Konzert gehen, dessen Musiker mir so gar nichts sagen, wäre es definitiv von Vorteil, zumindest die Namen vorher einmal zu googeln! Man weiß ja nie, wem man alles über den Weg läuft – was uns zum Fettnäpfchen des Monats führt: Kaum kommen Bele und ich vom Klo zurück, merken wir, dass unser Trüppchen um eine Person gewachsen ist. In Derricks Arm: irgend n (mir unbekannter) Typ mit Ohrringen und außergewöhnlicher Frisur. George – wie bereits den gesamten Abend – am Fotos machen. Nachdem die drei ihre Konversation beendet hatten (der Typ schon im Weitergehen), frage ich die Jungs also, ob es sich bei dem Neuen im Bunde um einen Freund handelt – und kann anschließend in ein entsetztes Gesicht von Fafali schauen, gefolgt von der Frage, ob wir ihn denn nicht kennen würden. Bele und ich verneinen. „Woher sollen wir denn bitte ihren Kumpel kennen, wenn keiner der Anwesenden bisher auf die Idee gekommen war, ihn uns vorzustellen?!“, denke ich. Lange Rede, kurzer Sinn: Bei dem „komischen Vogel“ handelte es sich nicht um einen Freund der Jungs, sondern um Chief One, einen der wohl bekanntesten Sänger der Volta Region, dem ich (sollte er unsere Konversation noch mitbekommen haben) so schnell hoffentlich nicht wieder über den Weg laufen werde…

Von links: Derrick & Chief One

Neben zahlreichen Musikern durften wir auch den amtierenden Präsidenten, Akufo-Addo, sehen – oder zumindest seinen Rücken. Unser rasender Reporter George, der natürlich voll in seinem Element war, hat sich mit der Kamera ein bisschen weiter in die Menschenmenge gewagt – die Aufnahme ist durch ihn entstanden:

In orange: Akufo-Addo

Fort Prinzenstein
Wir haben viele schöne Momente erlebt, über die wir wohl noch lange lustige Geschichten erzählen können. Die Besichtigung Fort Prinzensteins gehört nicht dazu, sollte bei unserem Besuch in Keta jedoch nicht unerwähnt bleiben.
Fort Prinzenstein wurde 1784 von den Dänen erbaut. Ursprünglich als Handels- und Verteidigungsstruktur konzipiert, spielte es eine bedeutende Rolle im transatlantischen Sklavenhandel. Der Festungsbau diente als Knotenpunkt für den Handel von Sklaven, die von hier aus verschifft wurden. Heute ist das Fort ein historisches Denkmal, das seinen Besuchern einen Einblick in die koloniale Geschichte und die Auswirkungen des Sklavenhandels auf die Region bietet.
Der Besuch hat mich nachdenklich gemacht und gezeigt, dass hinter den malerischen Landschaften Ketas auch eine düstere Geschichte steckt, die nicht ignoriert werden sollte.

Was sonst noch so passiert ist
Ende des Monats kam Amma uns besuchen. Gemeinsam mit ein paar Freunden aus den Headquarters, darunter Juliet, Clement und Eyram, haben wir uns bei Dela getroffen, um ihren Geburtstag zu feiern. Auch wenn das Feiern von Geburtstagen vor Ort noch lange nicht so verbreitet ist wie in Deutschland, war es ein gelungener Abend. Wir saßen gemütlich zusammen, haben uns Pork (gut gewürzte Schweinefleischstückchen) geteilt und uns von Clement zusätzlich mit Yam und Stew bekochen lassen. Nach vielen guten Gesprächen habe ich mich dann mit Amma, Jujuu, Sister Eyram und Bele im Keke auf den Rückweg gemacht. Mit 6 Leuten auf 2-3 Quadratmetern mussten wir zwar ein bisschen quetschen, die Fahrt war aber definitiv nochmal ein Erlebnis für sich, haha.

Monat 2 – Oktober

O’zapft is!
Hätte mir jemand vor ein paar Monaten gesagt, dass ich diesen Spruch mal in Ghana hören würde, hätte ich ihm wahrscheinlich den Vogel gezeigt.

Doch da waren wir: Zwei Freiwillige in der Hauptstadt Ghanas, umringt von Dirndln, Lederhosen, Würstchen und Bier.

Bismark, einer der ehemaligen Süd-Nord-Freiwilligen (2018/19), den wir bereits bei unserer Ankunft am Flughafen kennenlernen durften, hatte uns nämlich zum Oktoberfest nach Accra eingeladen.

Die Stimmung war super – nicht vergleichbar mit Deutschland, aaaber wir hatten eine Menge Spaß. Das Programm bestand aus einer Mischung aus Spielen wie Bierkrugstemmen (an dieser Stelle: Respekt an Amma, die sich trotz entschlossenem Gesichtsausdruck und angespanntem Monsterbizeps letztendlich wacker gegen die Schwerkraft geschlagen geben musste) und Musikeinlagen der Organisatoren (darunter Gesangseinlagen und Kuhglockengeläute – ja, Kuhglockengeläute). Der Knaller des Abends: Irgendwann schafften Amma, Bele und ich es dann auch noch, YMCA-tanzend auf der Bühne zu landen (Notiz an mich: das mit dem „C“ sollte ich definitiv nochmal üben, haha) – wie es dazu gekommen ist? ICH HABE KEINE AHNUNG. Dass es sich bei unserer Performance um eine Dancecompetition gehandelt hat und wir den gesamten Song über gegeneinander angetreten sind, haben wir erst gecheckt, als Bele auf einmal ein Preis in die Hand gedrückt wurde. Was soll ich sagen? Man nimmt halt mit, was man kriegen kann – in unserem Fall: einen Massagegutschein für zwei Personen und ne unvergessliche Story!

Nachts ging es gemeinsam mit Bismark und ein paar seiner Freunde dann noch weiter in den Club, was super viel Spaß gemacht- mir aber auch vor Augen geführt hat, dass das „C“ in YMCA definitiv nicht meine einzige Baustelle beim Tanzen ist…

Alles in allem war es ein gelungenes Wochenende, das mit dem Partyerlebnis noch lange nicht zu Ende sein sollte: Einen Tag später beschlossen wir uns in Madina (Stadtteil von Accra, hier durften wir bei Bismark und seiner Familie unterkommen) ein wenig umzusehen. Viele der uns Entgegenkommenden begrüßten uns freundlich auf Twi (eine von über 40 Sprachen, die in Ghana verbreitet sind). Schnell wiesen wir sie darauf hin, wir würden die Sprache leider nicht verstehen, stattdessen aber Ewe lernen (dass unser Vokabular sich zunächst auf „Guten Morgen“, „Guten Tag“, „Guten Abend“ und „Tschüss“ beschränkte, musste ja keiner wissen – schließlich würden die Bewohner Accras zu großen Teilen eh nur Twi sprechen – dachten wir zumindest. Drei mal dürft ihr also raten, wie blöd wir aus der Wäsche geschaut haben, als die Gespräche nach unserem Hinweis schlagartig auf Ewe fortgesetzt wurden – und wir natürlich KEIN WORT verstanden haben…

Abends sind wir dann noch mit Bismark, seiner Frau Avis und seinem Sohn Reign (oder auch „Baby“) zu Erec gefahren, ebenfalls ein ehemaliger Süd-Nord-Freiwilliger, der 2017/18 in Deutschland gewesen ist. Wir haben uns super viel über unsere bisherigen Erfahrungen als Freiwillige ausgetauscht, uns über Pannen kaputt gelacht, die in den jeweiligen Einsatzländern passiert sind und sehr gut (und vor allem viel!) gegessen. Und obwohl wir die vier zu diesem Zeitpunkt noch nicht wirklich gut kannten, hatte der Abend für mich etwas Familiäres – mir wurde klar: auch in Accra hatten wir jemanden, auf den wir uns immer verlassen konnten – und unser Besuch sollte keineswegs der letzte bleiben…

Was sonst noch so passiert ist

Nenyo Haborbor
Seit Anfang Oktober besuche ich neben den Schulen auch einmal die Woche „Nenyo Haborbor“, das von der Norddeutschen Mission geförderte „Straßenkinderprojekt“, dessen Nachmittagsbetreuung sich in etwa mit dem Kidscafé unserer Kirche vergleichen lässt. Nachdem Aunty Florence, die für das Projekt zuständig ist, erfahren hat, dass ich in meiner Heimat eine Karategruppe trainiere, durfte ich dieser Tätigkeit auch vor Ort nachgehen, was mir super viel Spaß gemacht hat. Parallel haben mir die Kinder und Jugendlichen ein paar Begriffe auf Ewe beigebracht: Wird der Arm beim Ausführen der Technik zu hoch gehalten, weiß ich mittlerweile, dass ich am besten mit „medekuku anyigba“ (please down) reagieren kann. Muss der Arm weiter nach oben, wird „medekuku dzime“ (please up) gesagt. Auch im Zählen von 1 bis 10 wurde ich von Woche zu Woche besser.

Chor
Bele und ich sind seit Anfang des Monats auch Mitglieder des Jugendchors der Kirche („EPSU Choir“). Wie wir dort gelandet sind? Ganz komische Situation (dachte ich zu Beginn jedenfalls): MK, der uns am Anfang beim Einrichten der SIM-Karten behilflich war, hat uns auf einmal wie aus dem nichts dazu aufgefordert, ihm etwas vorzusingen. Leicht überfordert haben wir dann wohl die Performance unseres Lebens hingelegt – soweit es in Anbetracht unserer Stückauswahl eben möglich war. Gesungen wurde eine Mischung aus „Alle meine Entchen“, „Hänschen klein“ und „ein Männlein steht im Walde“. So schlecht kann es anscheinend nicht gewesen sein, immerhin hat er uns dann vorgeschlagen, mal bei einer der Proben vorbeizuschauen – „schaden kann es ja nicht“, dachte ich. Dass MK der CHORLEITER ist, haben wir allerdings erst realisiert, als er uns – ohne lange nachzudenken – direkt der passenden Stimmlage zugeordnet hat (was man aus Kinderliedern alles so raushören kann…). Während Bele im Tenor singt, versuche ich im Sopran so viele Töne zu treffen, wie es eben geht.
Einige Zeit später war es dann soweit: Wir haben unsere Roben bekommen und wurden somit
offiziell in den Chor aufgenommen! Hierfür hat es sogar eine kleine Zeremonie während eines der Gottesdienste gegeben. Uuund erneut habe ich mich gefühlt, wie in einem der amerikanischen High-School-Filme – diesmal kurz vor der Graduation, haha.

Rückblickend war die Musik wohl das erste, das uns alle verbunden hat. Und auch wenn das Singen nie so wirklich meins war, muss ich zugeben, dass es mittlerweile echt Spaß macht. Es ist schön, Teil einer Gruppe zu sein und mithilfe der Ewe-Hymnen auch die Aussprache verbessern zu können.

BREMEN EPISTLES

Dear friends,

Grace and peace be unto you. In my last blog, I wrote about how challenging it was adapting to the autumn season. When I thought I had been able to build some fortitude towards it, there came winter which required greater resilience. I experienced my first ever snow at Hamburg, while on a 3 day seminar trip. It appeared very beautiful, on the contrary the weather become colder and unfriendly. Upon our return from Hamburg, I was told there was a tradition called snow man/woman and I would have to build my first snow man/woman at the office in Bremen. We went to the garden and with the assistance of some staff members, we made a very wonderful snow man/woman. It was just astonishing how the snow could be made into larger balls and stayed fit together. Daylight continually decreased and night length was on the rise, this affected my productivity and made me sleep a little more so I became worried. Saskia, a member of ESG in Bremen, made me aware that whatever I was feeling is actually the norm during Winter so I should not be so much perturbed but keep moving with the flow. She spoke to me about winter depression and how everything else is affected due to the darkness and little light. She encouraged me and gave me some remedies for the winter season. For example taking Spekulatius with tea always. Speculatius are moderate spicy biscuits you find on the market during Christmas. Funny though, I got the Spekulatius and it worked a little bit. She also said I could decorate my room with lights which would kind of salvage the darkness situation.

Gradually, the Christmas season crept in with decorations such us folks lighting up the frontage of their homes and the mounting of Christmas trees at vantage points. These sights were worth beholding. I also visited the Christmas market at the city center of Bremen. There were lots of Christmas souvenirs, drinks, food and fun activities that one could participate in. I was amazed about the large numbers that patronized the Christmas market amidst the extremely cold temperatures at night. The city center looked so beautiful with all the colorful scenes, lighting, decorations and commercial activities that were organized.

I spent my Christmas Eve with my mentor, Pastor Andreas Quade and his family. On the 24th December we attended a family church service together. The service was conducted by the wife of my mentor Pastorin Annette Quade, apparently she’s the resident pastor of the congregation we worshipped with. She gave me the opportunity to take a portion of the scripture reading during the church service and also assist in some protocol tasks. It was a very remarkable experience for me. After service we drove to the apartment together and had a typical German Christmas Eve feast. Dinner was served and the famous kartoffel salat couldn’t have been absent from the table, it been a typical German cuisine. I also tried some new dishes. After dinner, Herrn Quade asked us to move to the living room for the second part of the feast, to my surprise it was a moment of gifts exchange which was totally a new experience to me. I was presented some gifts by my mentor, of which I am very much grateful for. However, I felt selfish because I didn’t come along with any gift for anyone not knowing how it was done. I really enjoyed the night with the Christmas carols and music that were also played. On the 26th of December, I was again invited for lunch. After lunch we had a walk along the River Weser in Bremen, such an experience it was, with the cold breeze along the river. 

At New Year’s Eve, my self and other colleagues volunteers met at the Residence of a former volunteer, Daniel Dabi in Oldenburg. We spent time together, prepared some African dishes, ate together and there was the beautiful fireworks which ushered us into the new year.

I began my year in a foreign country, looking forward to all the adventures this year would come with. Until my next Bremen Epistle let me say bye for now, dear friends.

Afrikanischer Gottesdienst und Essen

(veröffentlicht für Precious Dogbatse)

Mittlerweile habe ich ein halbes Jahr als Freiwilliger in der Evangelisch-Reformierten Gemeinde in Lingen verbracht und hatte die Gelegenheit genau zu beobachten, wie dort die Gottesdienste gestaltet werden. In dieser Zeit ist mir bewusst geworden, wie bereichernd es für die Gemeinde sein könnte, einen ghanaischen Gottesdienst zu feiern.

Schon von Beginn an war es mir sehr wichtig, zum kulturellen Austausch zwischen Deutschland und Ghana beizutragen und diese Ansicht teilte auch der Kirchenrat der Gemeinde. So ermöglichte mir der Kirchenrat dann ein paar Monate nach meiner Ankunft, einen ghanaischen Gottesdienst zu planen, der nach der Ordnung der Evangelical Presbyterian Church, Ghana, ablaufen würde, die eine Partnerkirche der Norddeutschen Mission ist. Zuerst habe ich nur daran gedacht, den Gottesdienst aus der Sicht meiner Kirche in Ghana zu betrachten, doch bald wurde mir bewusst, wie wichtig es nicht nur Ghana, sondern ganz Afrika in Betracht zu ziehen, da es in Lingen eine doch größere afrikanische Community gibt.

Mir ist aufgefallen, dass die meisten Afrikaner in Lingen nicht zu den Sonntagsgottesdiensten kommen. Also beschloss ich mit Afrikanern hier vor Ort in Kontakt zu treten, um den Traum eines gemeinsamen afrikanischen Gottesdienstes wahr werden zu lassen. Ich wandte mich an einige Afrikaner, teilte die Ansicht mit und wir beschlossen, eine WhatsApp-Gruppe zu gründen, in der wir auf etwa 25 Mitglieder anwuchsen.

Es war eine ziemlich herausfordernde Aufgabe, doch es hat mir auch große Freude bereitet, all diese Individuen zusammenzubringen, wenn man bedenkt, dass es auf dem afrikanischen Kontinent ganz unterschiedliche Kulturen, Herrschaftsformen, Glaubenskonzepte und Doktrinen gibt.

Da jeder und jede Einzelne zeitlich unterschiedlich eingebunden und außerdem unterschiedlich motiviert war, sich persönlich zu  engagieren, war es durchaus herausfordernd die afrikanischen Kollegen zu einer Gruppe zusammenzustellen. Des Weiteren stellte die verlässliche Einbindung von Musikern eine Herausforderung dar. Wir hatten die nötige Unterstützung, die wir brauchten, aber es war nicht einfach. Es war das erste Mal, dass so ein Gottesdienst in der Lingener reformierten Gemeinde organisiert wurde. Auch der Dominanzeifer einiger Mitglieder stellte viele Herausforderungen dar.

Wir hatten Personen mit Staatsbürgerschaft aus Nigeria, Tansania, Kamerun, Ruanda, Simbabwe, Liberia, dem Tschad, Guinea und natürlich ich aus Ghana. Zwar nicht in der Vorbereitung, aber beim Gottesdienst selbst, hatten wir Unterstützung von einem Klavierspieler aus Indonesien, der seine Sache sehr gut machte.

Um die Integration zu erleichtern, luden uns die Jugendlichen der Gemeinde zu einem Filmabend ein, woran einige teilnehmen konnten.

Wir lernten, wurden erfahrener und schließlich siegte Gott. Der 14. Januar 2024 war ein guter Start ins neue Jahr. Es war unvergesslich, wir haben getanzt, Lieder gesungen, neue Freunde kennengelernt und es gab Integration. Es war keine konzertartige Form des Gottesdienstes, sondern jeder nahm auf die eine oder andere Weise teil.

Selbstverständlich waren auch Mitglieder der ev.ref. Gemeinde Teil des Gottesdienstes, so dass nicht nur Menschen aus Afrika den Gottesdienst gestaltet haben. Es kamen Freunde von Freunden und Familien von nah und fern, um das Programm zu ehren. Die Teilnehmer reisten aus Leer, Oldenburg, Lünne, Lohne, Salzbergen, Solingen, Dortmund, Osnabrück, Meppen und vielen anderen Orten an.

Während des Programms hatten wir Aktivitäten, die das Singen von Kirchenliedern, Anbetungs- und Lobpreislieder auf afrikanischen Sprachen, Tanzen von Choreografien, Rezitationen von Bibelversen, Lesen von Schriften und Predigen umfassten. Es war in der Tat unvergesslich. Wir beteten auch in unseren Sprachen zu Gott. Auf Deutsch, Englisch, Französisch, Yoruba, Kinyarwanda und Ewe.

Es waren auch Deutsche dort, die für einige Jahre in  Afrika, vor allem Ghana, gelebt hatten. Gerade für diese Menschen, war der Gottesdienst wie eine Zeitreise in vergangene Jahre und die Freude war so groß, dass sie gerne davon berichteten.

Natürlich gab es auch etwas zu essen. Wir bereiteten afrikanische Gerichte wie Jollof, Yamswurzelbrei (mportormportorm), Chips, Donut, Gemüse und einen Apfelkuchen zu, der zwar kein einheimisches afrikanisches Gericht ist, aber von meiner ehemaligen Gastmutter beigesteuert wurde. Wir haben auch Vegetarier und Veganer berücksichtigt, die ebenfalls an dem Programm teilgenommen haben.

Es war in der Tat ein schöner Moment. Vor allem die Unterstützung durch die Kirche und ihre Mitglieder. Sowohl finanziell, materiell, zeitlich als auch personell. Wir sind allen dankbar. Wir beten für mehr Möglichkeiten, den kulturellen Austausch und die Integration zu verbessern.

Wir glauben auch, dass die nächste Gelegenheit interessanter und einfacher sein wird und natürlich mehr Begegnung mit Gott.