Premières (et deuxièmes) impressions

am Flughafen in Brüssel (fr.: à l’aéroport de Bruxelles)

Le voyage à Lomé :

Je suis partie très tôt le matin du 25 août, après seulement une heure et demie de sommeil – à cause de l’excitation et des manœuvres de rangement (car ceux qui me connaissent savent que j’ai toujours tendance à emporter trop de choses, peu importe où je vais). Mais nous avons finalement réussi et tout s’est bien passé à l’enregistrement des bagages à l’aéroport, ce qui a été un grand soulagement pour moi. Puis est venu le moment de dire au revoir à ma famille, ce qui ne s’est certainement pas fait sans larmes (des deux côtés), même si cela me paraissait totalement irréel de devoir dire au revoir pour 12 mois.

Le premier vol de Hambourg à Bruxelles n’a duré qu’une heure et demie et, à notre grande joie, Lara et moi sommes arrivées presque en même temps et nous nous sommes croisées immédiatement. Le temps d’attente est passé beaucoup plus vite que prévu, même si nous étions si fatiguées que nous avons passé la majorité du temps à parler à voix basse.

Le deuxième vol s’est aussi déroulé sans encombre : nous avons pu nous asseoir côte à côte, côté hublot. Les consignes de sécurité nous ont été chantées, ce qui avait vraiment le potentiel de rester en tête. Nous avons goûté pour la toute première fois à un repas d’avion – mais j’ai dormi presque tout le vol, à quelques interruptions près. Nous avons essayé de distinguer la France, Majorque ou le Sahara à travers les nuages, sans grand succès. Finalement, nous avons atterri pour la première fois sur le continent africain – à Accra, au Ghana. De là, il ne restait plus qu’une demi-heure de vol jusqu’à Lomé et notre excitation grandissait.

Arrivés à l’aéroport de Lomé, nous avons fait nos premières tentatives en français – plus ou moins réussies, étant donné notre état d’épuisement. Nous avons également connu notre premier moment de panique : aucune trace de nos valises sur le tapis roulant. Il nous a fallu un moment pour réaliser que nous étions devant le mauvais tapis roulant. Heureusement, tout était là intact, comme nous.

En sortant de l’aéroport, l’air chaud et étouffant de Lomé nous a enveloppées. Nous n’avons pas attendu longtemps avant d’être chaleureusement accueillis par Sélom (notre mentor) et Rodrigue (son chauffeur), qui nous ont immédiatement pris dans leurs bras. Après les présentations, ils ont chargé deux de nos valises et nous les avons suivis jusqu’à la voiture. Le trajet jusqu’à la maison de Sélom a été une véritable avalanche de nouvelles impressions. Il faisait déjà nuit noire lorsque nous sommes arrivés, mais les rues étaient encore très animées : des gens couraient et criaient partout, les motos klaxonnaient et les voitures roulaient sur des voies parfois surprenantes. Nous sommes restées assises en silence, serrées l’une contre l’autre, à laisser tout cela nous imprégner.

De cette première soirée, nous ne nous souvenons pas bien de beaucoup des conversations et présentations, sauf du délicieux dîner : des patates douces frites et des œufs brouillés aux tomates et poivrons. Une combinaison nouvelle pour nous, mais les saveurs familières nous ont réconfortées et nous avons pu nous régaler avant de nous effondrer de fatigue dans notre lit.

Les deux premières semaines et demie :

Nous sommes arrivées au Togo le 25 août, mais la rentrée scolaire n’avait lieu que le 15 septembre. Sélom nous a donc proposé de rester à Lomé avant de partir pour Kpalimé. Nous avons passé les premiers jours à dormir. Nous avons dormi 9 à 10 heures par nuit, nous nous sommes levées et nous nous sommes parfois recouchées après le petit-déjeuner pour faire une nouvelle sieste (quelquefois même avant le déjeuner). Notre temps se résumait à : manger, dormir, lire un peu, puis dormir à nouveau. Nous ne nous attendions pas à être aussi fatiguées par… l’oisiveté. Mais les nombreuses impressions – et surtout le fait de devoir constamment parler et écouter en français – nous ont épuisées.

Sélom et sa famille nous ont en tout cas beaucoup facilité notre installation et notre arrivée au Togo. Nous nous sommes senties les bienvenues et les repas étaient incroyablement savoureux – parfois un peu épicés, mais toujours végétariens spécialement pour nous (principalement avec des œufs ou du soja, c’est-à-dire du tofu, qui est étonnamment très présent ici). De plus, les fils de Sélom nous ont montré un peu le quartier, et nous avons passé d’excellents moments lors de soirées cinéma avec eux.

Malheureusement, nous n’avons pas pu voir grand-chose de Lomé. La circulation, l’absence des trottoirs, de feux et de passages piétons rendait les déplacements autonomes assez intimidants.

À la place, nous avons accompagné Sélom dans plusieurs voyages à travers le pays. En deux semaines et demie, nous avons vu une grande partie du Togo – depuis la voiture – et rencontré beaucoup de gens. Nous avons tout vu, depuis un office religieux avec bénédiction dans la grande chorale de l’église et une grande vente aux enchères, jusqu’à un enterrement et un camp de la fédération des associations de jeunesse. Nous avons visité Vo-Tokpli, Sotouboua et Atakpamé, passé notre toute première nuit à Kpalimé, dans notre futur appartement. Ces jours-là donc ont été moins une arrivée tranquille qu’un incroyable flot de nouvelles impressions : des nouvelles rencontres, des nouveaux plats (par exemple, noix de coco, ignames, adɛmɛ, la bouillie, manioc, fufu, akple ou en français : la pâte) et des défis (oui, se présenter en français devant plusieurs centaines de personnes, micro en main, pour raconter son expérience de festival, dix minutes après l’avoir appris, c’est un vrai défi !).

Mais nous avons aussi beaucoup appris, certaines choses étaient attendues, d’autres très surprenantes. Les feux rouges ? Plutôt facultatifs. Les rendez-vous ? Mieux vaut ne pas miser sur la ponctualité « typiquement allemande », à moins de vouloir attendre longtemps juste pour dire : « Moi, j’étais à l’heure ». Et d’après notre expérience, les repas pris en famille sont ici bien moins fréquents qu’en Allemagne. Notre première diarrhée, elle, était prévisible – mais pas plus agréable pour autant.

Arrivée à Kpalimé :

Quand ces deux semaines et demie se sont terminées, nous étions partagées. Triste de quitter Sélom et sa famille, avec qui nous nous étions vraiment bien intégrées. Mais aussi impatientes de découvrir notre appartement, d’être autonomes et, avant tout : d’avoir enfin nos propres chambres et notre propre espace. Lara et moi nous entendons très bien, mais deux semaines et demie dans la même pièce, sans intimité (à part aux toilettes), c’est long – même si on s’entend très bien. Nous avons donc refait nos valises (étrangement difficile, alors que nous n’avions rien ajouté), dit au revoir à notre chambre et aux habitants de Lomé, puis sommes montées dans la voiture. C’était un moment émouvant, même si nous savions que nous reviendrions à Lomé au plus tard le 3 octobre.

Le trajet a duré environ deux heures. Arrivés au Collège Protestant de Kpalimé, nos valises ont été montées dans notre appartement au premier étage, et on nous a servi une grande assiette de bananes plantains frites. Nous avons dit au revoir à Sélom et Rodrigue, qui sont repartis immédiatement et puis nous sommes restées seules dans notre appartement. Je m’étais attendue à un mélange de sentiments, mais me retrouver soudain seule d’une minute à l’autre m‘a rattrapée brutalement. En voyant l’appartement vide – rien que nous deux -, je me suis tout de suite sentie un peu seule.

Heureusement, ce sentiment a vite disparu. Ma première mission a été de trier les stocks de médicaments, sprays anti-moustiques et crèmes solaires laissés par nos prédécesseurs. Cela a pris plus de temps que prévu (nous avons encore beaucoup de réserves de tout ; donc nous n’aurons certainement pas de coups de soleil parce que nous n’avons plus de crème solaire).

Plus tard dans la journée, nous avons été accueillies par le directeur du collège, qui habite juste en face, puis nous sommes allées faire des courses avec Saviour, le professeur de musique et notre référent ici. Il nous a déjà montré beaucoup de choses et nous a accompagnées au marché pour nos premières fois.

Dès le premier soir, une longue coupure de courant nous a plongées dans le noir. Notre premier dîner (très créatif : pâtes à la sauce tomate) s’est donc déroulé à la lumière des bougies et des lampes de poche de nos téléphones. Quand le courant est revenu, nous avons voulu en profiter pour lancer une lessive (la machine à laver est un véritable luxe ici, mais nous en sommes très reconnaissantes). Malheureusement, nous avons eu la mauvaise idée d’allumer la bouilloire en même temps… Résultat : disjoncteur sauté, et noir total, pour la deuxième fois de la soirée. Heureusement, nous avons pu rapidement prévenir le gardien, et quelques minutes plus tard, la lumière était de retour. Mais cela nous a une fois de plus clairement montré que l’approvisionnement constant et fiable en électricité et en eau, comme en Allemagne, est un vrai privilège – et loin d’être la norme pour beaucoup de personnes dans le monde.

Les jours suivants étaient encore des jours de vacances. Nous avons donc eu le temps de faire un grand ménage (comme un rite d’installation), de déballer nos affaires, d’aller au marché pour la première fois, d’explorer un peu la rue, de rencontrer quelques commerçants et professeurs du collège, et de visiter l’église pour la première fois.

Globalement, cette période nous a permis de nous habituer à vivre seules et à ne compter que sur nous-mêmes – ce que nous avons, je trouve, très bien réussi. Nous avons commencé à nous sentir très à l’aise dans notre appartement, où nous passerons les 12 prochains mois.

Amicalement et à bientôt ! 🙂

Erste (und zweite) Eindrücke

am Flughafen in Brüssel (à l’aéroport de Bruxelles)

Hinreise:

Los ging es für mich am 25.08. sehr früh morgens, nach nur eineinhalb Stunden Schlaf aufgrund von Aufregung und Umpackmanövern (denn wer mich kennt, weiß, dass ich wirklich immer und egal wohin ich fahre, viel zu viel einpacke). Am Ende haben wir es aber geschafft und bei der Gepäckaufgabe am Flughafen hat alles geklappt, was für mich schon eine große Erleichterung war. Danach kam der Abschied von meiner Familie, der definitiv nicht ohne Tränen ablief (auf beiden Seiten), auch wenn es sich für mich total surreal angefühlt hat, sich wirklich für 12 Monate zu verabschieden.

Der erste Flug von Hamburg nach Brüssel ging nur knapp eineinhalb Stunden und zu unserem großen Glück sind Lara und ich fast gleichzeitig dort angekommen und quasi direkt durch Zufall ineinander gerannt. Unsere Wartezeit verging viel schneller als erwartet, und das, obwohl wir beide so müde waren, dass wir uns die meiste Zeit nur angeschwiegen haben.

Auch der zweite Flug verlief reibungslos und wir durften uns sogar umsetzen, sodass wir nebeneinander und am Fenster sitzen konnten. Die Sicherheitseinweisung wurde per Song abgespielt, der wirkliches Ohrwurm-Potenzial hatte, es gab für uns beide das allererste Mal Flugzeugessen, aber die meiste Zeit habe ich eigentlich mit ein paar Unterbrechungen geschlafen. Immer wieder haben wir versucht, etwas von der Welt unter uns durch die Wolken zu sehen: Frankreich, Mallorca, die Sahara, aber so richtig gut hat das durch die Wolken nicht geklappt. Schließlich sind wir das erste Mal auf dem afrikanischen Kontinent gelandet, nämlich in Accra, Ghana. Von dort ging es nur noch ca. eine halbe Stunde weiter bis Lomé und die Aufregung bei uns stieg.

Am Flughafen in Lomé angekommen, haben wir die ersten Versuche gestartet, Französisch zu sprechen. Das hat in unserem völlig erschöpften Zustand nur so mehr oder weniger geklappt. Außerdem gab es den ersten Moment der Panik: Wir haben unsere Koffer auf dem Laufband nirgendwo gefunden. Bis wir verstanden hatten, dass wir am falschen Laufband standen und unsere Koffer zum Glück genauso problemlos angekommen waren wie wir, hat es einen kurzen Moment gedauert.

Kaum dass wir aus dem Flughafen rausgegangen sind, wurden wir von der warmen, stickigen Luft Lomés empfangen. Wir mussten zum Glück nicht lange warten, bevor wir von Sélom (unserer Mentorin) und Rodrigue (ihrem Fahrer) direkt durch eine Umarmung sehr herzlich begrüßt wurden. Die beiden haben sich vorgestellt, sich zwei unserer Koffer geschnappt und schon sind wir, ihnen hinterher, zum Auto gelaufen. Die Fahrt zu Sélom nach Hause ist wirklich eine Überflutung mit neuen Eindrücken gewesen. Es war schon stockdunkel, als wir ankamen, trotzdem waren die Straßen noch super belebt, überall liefen und schrien Menschen, hupten Motos und fuhren Autos auf sehr interessant gewählten Spuren. Wir saßen beide nur stumm da, haben uns aneinander festgehalten und all das auf uns wirken lassen.

Vom ersten Abend ist nicht besonders viel aus den paar Gesprächen und Vorstellungen hängen geblieben, außer dem sehr leckeren Abendbrot: Es gab frittierte Süßkartoffel und Rührei mit Tomate und Paprika. In der Kombination hatten wir das so zwar noch nie gegessen, trotzdem waren die vertrauten Geschmäcker sehr tröstlich und wir konnten richtig zulangen, bevor wir total kaputt ins Bett gefallen sind.

Die ersten zweieinhalb Wochen:

Angekommen sind wir in Togo also am 25.08. Die Schule hat aber erst am 15.09., also drei Wochen später, wieder begonnen. Deshalb hat Sélom vorgeschlagen, vorerst in Lomé zu bleiben, bevor wir nach Kpalimé fahren. Die ersten paar Tage haben wir hauptsächlich mit Schlafen verbracht. Wir haben nachts bestimmt 9-10 Stunden geschlafen, sind aufgestanden und haben uns teilweise schon nach dem Frühstück wieder hingelegt und nochmal (Vor-)Mittagsschlaf gemacht. Unsere Zeit bestand also aus Essen, vielleicht noch ein bisschen Lesen und Schlafen. Damit hatten wir beide auch irgendwie gar nicht so gerechnet, dass wir vom Nichtstun SO kaputt sein würden. Aber die vielen Eindrücke und vor allem auch das konstante Französischhören und -sprechen, haben dann wohl doch ihren Tribut gefordert.

Sélom und ihre Familie haben uns das Einleben und die Ankunftszeit in Togo auf jeden Fall um einiges erleichtert. Wir haben uns dort super willkommen gefühlt und haben unglaublich leckeres Essen bekommen, das zwar manchmal ein bisschen scharf, aber extra für uns immer vegetarisch war (meistens mit Ei oder Soja, also quasi Tofu, was es hier überraschend viel gibt). Außerdem haben uns Séloms Söhne ein bisschen was vom Viertel gezeigt und bei den gemeinsamen (Harry Potter-)Filmabenden hatten wir auch sehr viel Spaß.

Viel von Lomé gesehen haben wir in der Zeit zwar leider nicht, weil der Verkehr und die sehr belebten Straßen ohne Gehwege, Ampeln und Zebrastreifen doch ziemlich einschüchternd waren, was das eigenständige Fortbewegen ein bisschen erschwert hat.

Stattdessen haben wir Sélom in den zweieinhalb Wochen aber auf mehrere Trips begleitet und dabei schon vergleichsweise viel von Togo (vom Auto aus) gesehen und seehr viele Menschen kennengelernt. Von einem Gottesdienst samt Einsegnung in den Grand Chorale der Kirche und großer Versteigerung, über eine Beerdigung und ein Camp de Jeunesse, war alles dabei. Dabei haben wir Vo-Tokpli, Sotouboua und Atakpamé bereits gesehen und auch unsere allererste Nacht in Kpalimé, in unserer eigenen Wohnung verbracht. Unsere ersten zweieinhalb Wochen waren also weniger ein ruhiges Ankommen, als eine unglaubliche Flut an neuen Eindrücken, Menschen, neuem Essen (z. B. Kokosnüsse, Yams, Adɛmɛ, la bouillie, Maniok, Fufu, Akple oder auf Französisch la pâte) und Herausforderungen (ja, sich auf einmal vor mehreren hundert Leuten mit einem Mikro in der Hand auf Französisch vorzustellen und von seinen eigenen Festivalerfahrungen zu berichten, ist definitiv eine Herausforderung, wenn man das ganze 10 Minuten vorher erst gesagt bekommt!).

Wir haben aber auch direkt sehr viel gelernt, was für uns teils erwartete und teils sehr unerwartete Überraschungen waren. Verkehrsregeln mitsamt roten Ampeln sind tendenziell eher optional, bei zeitlichen Absprachen darf man sich eigentlich nicht an der „typisch deutschen“ Pünktlichkeit orientieren, außer man möchte gerne viel Zeit mit Warten verbringen, nur um sagen zu können: „Also ich war ja pünktlich da“, und auch das gemeinsame Einnehmen einer Mahlzeit als Familie ist unserer bisherigen Erfahrung nach deutlich weniger Norm, als wir es aus Deutschland gewohnt sind (unser erstes Mal Durchfall dagegen war ziemlich erwartet, das hat es aber trotzdem nicht besser gemacht).

Ankunft in Kpalimé:

Irgendwann waren diese ersten zweieinhalb Wochen rum, was zum einen sehr traurig war, weil wir uns in der Zeit in Lomé wirklich gut eingelebt und Sélom und ihre Familie sehr ins Herz geschlossen haben. Andererseits waren wir auch voller Vorfreude auf unsere Wohnung, darauf, auch mal für uns selbst verantwortlich zu sein, tun und lassen zu können, was wir wollten, und vor allem auch darauf, eigene Zimmer und eigene Betten zu haben. Zwar verstehen Lara und ich uns nach wie vor sehr gut, aber zweieinhalb Wochen permanent im gleichen Raum zu sein, gar keine Privatsphäre oder wirkliche Me-Time zu haben (außer auf der Toilette) und die GANZE Zeit aufeinander rumzuhängen, das wird auf jeden Fall irgendwann anstrengend, ganz egal, wie gut man sich versteht. Wir haben also unsere Koffer wieder eingepackt (was aus irgendeinem Grund auch wieder ein bisschen schwierig war, dabei hat sich mein Gepäck ja in der Zeit in Lomé nicht vermehrt), haben uns von unserem Zimmer und den Menschen in Lomé verabschiedet und sind ins Auto gestiegen. Das war echt unerwartet traurig und emotional, obwohl wir zu dem Zeitpunkt sogar schon wussten, dass wir spätestens am 03.10. wieder in Lomé sein würden.

Die Fahrt verlief sehr unspektakulär und nach knapp zwei Stunden sind wir am Collège Protestant in Kpalimé angekommen. Unsere Koffer wurden für uns in unsere Wohnung in den ersten Stock getragen, wir haben noch eine große Portion frittierte Kochbanane hingestellt bekommen, haben uns von Sélom und Rodrigue verabschiedet, die direkt wieder gefahren sind, und sind dann allein in unserer Wohnung zurückgeblieben. Ich hatte auf jeden Fall sehr gemischte Gefühle erwartet, aber dann irgendwie doch plötzlich von einer Minute auf die andere allein gelassen zu werden, war auf jeden Fall sehr ernüchternd, und als ich mir der ganzen leeren Wohnung nur für uns zwei bewusst geworden bin, habe ich mich direkt ein bisschen einsam gefühlt.

Zum Glück ist das Gefühl aber relativ schnell verflogen und ich habe als erste Amtshandlung die Medikamenten-, Mückenspray- und Sonnencremevorräte unserer Vorfreiwilligen durchsortiert, was tatsächlich länger gedauert hat, als man meinen sollte (wir haben von allem wirklich noch seehr viel auf Vorrat, also Sonnenbrand werden wir erstmal definitiv nicht deshalb bekommen, weil wir keine Sonnencreme mehr haben).

Später am Tag wurden wir noch vom Directeur begrüßt, der uns gegenüber wohnt, und waren mit Saviour einkaufen. Saviour ist der Musiklehrer am Collège und hier so ein bisschen unsere Ansprechperson. Er hat uns schon ganz viel gezeigt und uns auch die ersten Male auf den Markt begleitet.

Direkt zur Begrüßung hatten wir an unserem ersten Abend auch das erste Mal einen etwas längeren Stromausfall, sodass unser erstes Kochen (ganz kreativ: Nudeln mit Tomatensoße) bei Kerzenlicht und Handytaschenlampe stattfand. Als wir dann wieder Strom hatten, wollten wir das auch direkt nutzen und unsere Waschmaschine anstellen (die hier ein wirklicher Luxus und absolut nicht selbstverständlich ist, aber wir sind sehr dankbar dafür). Leider haben wir nicht weiter darüber nachgedacht und parallel auch den Wasserkocher benutzen wollen, sodass wir zum zweiten Mal an diesem Abend im Dunkeln in unserer Küche standen, dieses Mal, weil unsere Sicherung rausgeflogen ist. Zum Glück konnten wir schnell dem Guardien (das ist der Torwächter/Hausmeister) Bescheid sagen und ein paar Minuten später hatten wir wieder Strom. Was uns dadurch aber nochmal sehr deutlich vor Augen geführt wurde, ist, dass die ständige und zuverlässige Strom- und Wasserversorgung, wie es sie in Deutschland gibt, ein echtes Privileg ist und für viele Menschen auf der Welt eben nicht zur Normalität dazugehört.

Die nächsten paar Tage waren noch Ferien, das heißt, wir hatten viel Zeit, um in unserer Wohnung einen Deep clean zu machen (das gehört ja zu einem Einzug auch irgendwie dazu), unsere Koffer auszupacken, das erste Mal auf den Markt zu fahren, unsere Straße ein bisschen zu erkunden und dort bereits einige der Händler*innen, sowie am Collège die ersten Lehrer*innen kennenzulernen und auch die Kirche hier das erste Mal zu besuchen.

Insgesamt konnten wir uns also schon mal ganz entspannt ein bisschen mit dem Alleinewohnen und dem auf uns Gestelltsein anfreunden, was, wie ich fand, echt ganz gut funktioniert hat, und wir haben ziemlich schnell angefangen, uns in unserer Wohnung für die nächsten 12 Monate sehr wohlzufühlen.

Liebe Grüße und bis bald! 🙂

Présentation

Salut,

Premièrement, quelques informations sur moi : je m’appelle Helene Schulz, j’ai 19 ans et je viens de Lüneburg, une petite ville près d’Hambourg.

J’ai passé mon Bac cet été, mais cela fait déjà quelques mois que j’ai décidé de profiter de ce temps après le Bac pour vivre une expérience unique et très différente de tout ce que j’avais connu jusqu’à présent, dans un endroit tout à fait nouveau.

Quand j’ai postulé auprès du VEM (Mission Unie Évangélique) et du NM (Mission de Brême), je ne savais pas encore exactement où je voulais aller. Mais pendant le premier week-end à Wuppertal, il est devenu clair que le poste à Kpalimé, au Togo, était fait pour moi.

Le français a toujours été l’une de mes matières préférées et travailler avec des enfants me procure beaucoup de joie. Le poste au Collège Protestant, un établissement à la fois collège et lycée (de la Sixième à la Terminale), ainsi qu’un jardin d’enfants, offre l’opportunité de travailler avec des enfants de tous âges. C’est pourquoi ce poste me paraissait parfait. Par ailleurs, le français est la langue officielle du Togo et est donc parlé dans toutes les écoles à partir d’un certain âge.

Dans ce blog, je souhaite partager mes impressions et mes expériences personnelles. Elles ne doivent cependant pas servir de base à des images ou opinions généralisées sur le pays, les gens ou le continent africain.

Je suis très heureuse que vous soyez ici et que vous preniez le temps de lire ce que j’écris. J’espère que vous trouverez tout cela intéressant et informatif.

Si vous avez des commentaires ou des critiques, vous pouvez toujours m’écrire directement ou ici dans les commentaires. J’aimerais bien recevoir de l’aide si je me retrouve dans des perspectives fausses ou biaisées, éveillées par des structures racistes ou colonialistes. Si vous avez des conseils pour adopter une perspective plus sensible, n’hésitez pas à écrire.

Pour plus d’informations sur mon séjour au Togo et des impressions plus visuelles, vous pouvez aussi visiter le compte Instagram de ma co-volontaire Lara et moi : lets_go.to_togo

Beaucoup de bisous et à plus !

Vorstellung

Hey ihr,

zunächst einmal ein bisschen was zu mir: Ich heiße Helene Schulz, bin 19 Jahre alt und komme aus Lüneburg, in der Nähe von Hamburg.

Ich habe vor dem Sommer mein Abitur gemacht und es ist bereits seit einer Weile mein Wunsch, die Zeit nach dem Abi erstmal für eine ganz neue Erfahrung, an einem ganz neuen Ort zu nutzen.

Als ich mich bei der VEM (Vereinte Evangelische Mission) und NM (Norddeutsche Mission) beworben habe, hatte ich noch kein bestimmtes Land im Kopf, aber im Laufe des Kennenlernwochenendes hat sich herauskristallisiert, dass die Einsatzstelle in Kpalimé, Togo für mich eigentlich perfekt klang.

Französisch war immer eins meiner Lieblingsfächer und das Arbeiten mit Kindern und Jugendlichen macht mir unglaublich viel Spaß. Das Collège Protestant, das eine Mischung aus Collège und Lycée (6.-12. Klasse) darstellt und die Ergänzung durch den Kindergarten, sorgen für eine sehr breite Altersspanne, was so ziemlich genau das ist, was ich mir gewünscht habe. Dazu kommt, dass das Ganze in Togo ist, wo an den (weiterführenden) Schulen die offizielle Amtssprache, also Französisch, gesprochen wird.

In diesem Blog möchte ich ein paar meiner ganz persönlichen Eindrücke und Erfahrungen teilen, aber an der Stelle einmal der Hinweis, dass das hier Dargestellte natürlich immer nur ein Ausschnitt ist und keine Rückschlüsse auf das gesamte Land in seiner Vielfalt, alle Menschen, geschweige denn auf den gesamten afrikanischen Kontinent zulässt, also behaltet das gerne im Hinterkopf. 😊

Ich freue mich sehr, dass ihr den Weg hierher gefunden habt und euch für meine Zeit in Togo interessiert und wünsche euch ganz viel Spaß beim Lesen!

Über Fragen, Anmerkungen und konstruktive Kritik freue ich mich immer, denn natürlich kann ich zwar versuchen, möglichst vorurteilsfrei von meinen Erlebnissen zu berichten und dabei keine kolonialen und rassistischen Denkmuster zu unterstützen oder Sprache zu nutzen, die diese fördert, dennoch wird mir das bestimmt nicht immer gelingen. Falls ihr aber Tipps habt, wie ich meine Berichterstattung zusätzlich noch sensibler gestalten kann, wendet euch gerne an mich direkt oder nutzt die Kommentarfunktion.

Für weitere (und regelmäßigere) Updates und visuelle Eindrücke könnt ihr auch gerne auf dem Insta-Kanal von mir und meiner Mitfreiwilligen Lara vorbeischauen: @lets_go.to_togo

Ganz liebe Grüße und bis bald!